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dimanche 11 février 2018

Mauritanie : Un vieil homme de 70 ans lynché pour avoir refusé l’esclavage.


La  loi ci-dessous est signée par Mohamed Ould Abdel Abdel Aziz, président de la république et son premier ministre actuel Yahya Ould Hadémine. Elle a été mise de côté, remise en cause directement par la tribu des Oulads Nasser dans la commune appartenant du Moughaata de Koubenni dans le Hodh El Gharbi pour libérer leurs alliés féodaux soninké. La plainte déposée par le vieux Fidi Cissokho, a été retirée sur forcing de la main par sentiment de la tribu Oulad Nasser (Nasre). Consternation générale dans tous les villages, pendant qu’un vieillard saigne du sang, les Oulads Nasser sont venus lui extorquer le retrait d’une plainte sans se préoccuper de sa santé physique et morale. L’autorité publique est la seule qui peut s’auto-saisir de ce dossier pour juger les coupables du crime. Voila pourquoi les ONG abolitionnistes demandent le droit de poursuite des bourreaux sans attendre ni passer par les victimes inconscientes à cause de la peur du puissant maître esclavagiste. Pire, ces féodaux noirs passent leur temps à insulter les Maures et Haratine, je ne comprends vraiment pas ! Enfin, ce qui est sûr, ils sont d’accord sur le principe qu’un esclave doit rester esclave, voila la conclusion. L’esclavage arrange politiquement les féodaux noirs et maures.

Article 11: Quiconque porte atteinte à l’intégrité corporelle d’une personne, en considérant qu’elle est esclave, est puni d’une réclusion de cinq (5) à sept (7) ans et d’une amende de deux cent cinquante mille (250.000) à cinq millions (5.000.000) d’ouguiyas.

Article 18 : Tout wali, hakem, chef d’arrondissement, officier ou agent de police judiciaire qui ne donne pas suite aux dénonciations de pratiques esclavagistes qui sont portées à sa connaissance est puni d’un emprisonnement de deux à cinq ans et d’une amende de cinq cent milles(500.000)  à un million (1.000.000)  d’ouguiyas.

Article 19 : Quiconque profère en public des propos injurieux envers une personne considérant qu’elle est esclave est puni d’un emprisonnement de deux (2) à six (6)  mois et d’une amende de dix milles (10.000) à deux cent milles(200.000)  ouguiyas.


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