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jeudi 7 juillet 2016

Mauritanie : Déguerpissement Zone Bouamatou l’état Mauritanien impose la terreur sur les pauvres.




Ou est passé l’agence Tadamoun chargée de lutter contre la pauvreté et les séquelles de l’esclavage avec un budget colossal à coût des milliards et ces employés qui touchent des millions par mois ? Pourquoi le silence de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et le commissariat aux droits de l’homme face à cette horreur criminelle de l’état ?

Reportage réalisé par le journaliste Cheikh Aïdara que nous remercions, félicitons et encourageons. Les cameras sont interdites dans ces zones ou sont déversées des poubelles humaines. Ces damnés bannis par l’état parmi l’humanité sont expulsés manu-militari comme des malpropres dans Nouakchott à des dizaines de kilomètres de la capitale, laissés en plein air sans nourritures, ni eau, sans toit, sans une assistance sanitaire ni soins, pas d’école ni service public rien de ce qui peut les maintenir en survie. Même la bête la plus féroce sur terre ne mérité pas cette situation en plein désert ou la température peut monter à 45° sous l’ombre. 




Pourquoi l’état Mauritanien dans sa fuite en avant habituel prend en otage les militants abolitionnistes IRA-Mauritanie comme bouc émissaire dans des choses que seul l'irresponsabilité et le mépris du général Aziz de personnes diminuées (noires particulièrement) est engagé? En quoi cette affaire d'expropriation ou déguerpissement de terres concerne les militants abolitionnistes qui n'ont été au courant que lorsque tout le monde a vu le spectacle désolant du déferlement de la violence qu’exerçait la police, la gendarmerie et la garde sur des citoyens sans moyens ni défense? Les otages abolitionnistes IRA détenus par le pouvoir depuis le 30 juin 2016 doivent être libérés immédiatement, que les coupables responsables (ministre, gouverneur, préfet , commandement de forces de l'ordre) soient punis pour sortir de l'ère de l'impunité dans l'irresponsabilité de l'exerce d'une haute fonction par abus du pouvoir qui met en danger la stabilité du pays. 

« Id El Fitr avec les déguerpis de la zone «Bouamatou » : Une vie de calvaire, mais heureux quand même d’avoir enfin un lopin de terre
J’ai rendu visite ce jour d’El Id El Fitr aux populations déguerpies de la zone «Bouamatou ». D’abord déversés à Dubaï, ils ont dû de nouveau se déplacer vers la zone 21 de Tarhil. Loin de toute vie, de toute civilisation. Jetés à plus d’un kilomètre et demi du goudron, entre dunes de sables, rayons incandescents le jour et voute céleste la nuit. Mais ils sont quand même heureux d’être devenus enfin des propriétaires terrain. La préfecture leur fournit deux citernes d’eau par jour. C’est le seul luxe auquel ils ont accès. 

Mais en ce jour de Fitr, alors que c’est la fête, la liesse et la joie partout, les déguerpis de la zone Bouamatou luttent pour la survie. Rien que pour déplacer leurs bagages entassés aux bordures du goudron vers les lieux où ils doivent s’installer, chaque famille est obligée de débourser 7.000 UM pour le transport sur charrette.

J’ai réalisé deux vidéos, mais la qualité du son reste à désirer à cause du bruit du vent. J’espère qu’elles vous édifieront plus que tous les discours.

Bonne fête à tous mes amis facebookiens et je leur souhaite une très longues vie et une santé de fer. Que la paix, la concorde sociale et la tolérance puissent abreuver nos cœurs et préserver notre pays de tout malheur. » Par Cheikh Aïdara

















Diko hanoune 

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