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jeudi 22 octobre 2015

Mauritaniens : par notre solidarité légendaire, sauvons la patrie des soubresauts d’une instabilité permanente



Nous prêchons tous, sans exception aucune dans ce pays, la bonne parole, de tolérance de solidarité, d’humanité, d’amour pour son prochain, de respect pour les principes fondamentaux  de notre religion l’Islam et nous ne manquons pas d’occasion dans les mosquées, dans les Zawiya, dans les conférences Islamiques et politiques de réitérer cette morale ci précieuse pour réguler, éduquer et créer les conditions d’une cohabitation saine entre Mauritaniens.

Religieux, politiques, syndicalistes, société civile, intellectuels et Oulémas de la Mauritanie, il est grand temps de nous regarder d’en face  et de penser à faire un examen de conscience avec un véritable diagnostic des problèmes fondamentaux de la Mauritanie en dehors des cadres politisés, communautarisés et rétrogrades qui pourront faire demain si l’on  ne s’ y attaque pas au plus vite, le nid  des futurs soubresauts de la Mauritanie dommageables à nous tous, toute tendance confondue.

Il ne servira à rien encore une fois de commencer à étaler   tous les ingrédients d’une implosion sociale, puisque l’actualité est là pour étayer le mobile de mon message sur la situation de la Mauritanie et de sa gestion autocratique  par le général Mohamed Ould Abdel Aziz et de son clan n'en déplaise à ces soutiens sans programme ,ni vision ,ni perceptives pour la Mauritanie de demain

Si la Mauritanie est notre préoccupation commune, si la lutte contre les injustices, les arbitraires et les dilapidations des biens de la nation et autres tares exécrables qui sont l’esclavage et le racisme sont nos  inquiétudes majeures et non des slogans, nous nous  devons  de coordonner une riposte sérieuse et cimenter sans  communautarisme et sans calculs ou politique politicienne une démarche unitaire   pour la pérennité et l’épanouissement socio-économique et culturel de la Mauritanie dans le respect  de nos différences  ,culturelles, linguistiques ,qui  font la richesse de la Mauritanie.

Chers compatriotes, l’objet de mon message est de faire appel à votre bon sens, et à l’interpellation de votre conscience et de votre humanisme et surtout votre attachement à notre sainte religion l’Islam. Comment peut-on tous  accepter l’assassinat politique de Biram Ould Dah Ould Abeid en prison à Aleg par le refus de l’administration judiciaire de lui administrer des soins adéquats malgré les alertes données par son médecin et les différents visiteurs qui ont eu à le rencontrer   dans un état hors de tout commentaire ? Pourquoi dans le cas d’injustice  et de détresse aussi récurrentes et  flagrantes, nos intellectuels, nos Oulémas, nos politiques et militants de la société civile ne mettent –ils pas leurs querelles intestines en sourdine et promouvoir l’amour, l’humanisme, la solidarité  et les fondamentaux de notre belle religion l’Islam ?

L’alerte vient d’être donnée que notre compatriote Biram Ould Dah Ould Abeid Souffre  de douleurs inimaginables nécessitant un examen approfondi à Nouakchott ou à l’étranger, lui qui est injustement emprisonné  pour avoir voulu briser les chaines  des exploités, des démunis et des laissés pour compte  dans ce pays, se trouve bizarrement  privé de ses libertés fondamentales au profit d’un règlement de compte politique que nous observons tous  dans notre âme et conscience sans agir, sans décrier cette situation, sans oser attirer l’attention du général sur les dérives d’un tel désastre en prévision dans notre chère Mauritanie.

Au-delà du cas de Biram ,Chers compatriotes l’avenir de ce pays nous interpelle tous, refusons ces injustices, elles ont été ces derniers temps assez nombreuses et variées, citons  par exemples  ces cas :  Ould Khmeitir, Darel Barka, Thiambène,  restriction des libertés aux  journalistes et aux  citoyens , l’arrestation  les jeunes du ministère de la santé, la vente  des écoles publiques, l’histoire rocambolesque du « dialogue monologué » le trafic des jeunes filles mauritaniennes en Arabie Saoudite sont autant  de violations graves des droits humains que nous ne devons plus politisées ni communautarisées ,ni banalisées comme  ce fut le cas d’une alerte assez  claire sur l’état de santé de l’un des meilleurs battant  parmi nous. L’avenir de la Mauritanie demande de nous un examen de nos comportements et une réelle psychanalyse de nos  consciences, plus aucun Mauritanien ne doit souffrir pour ces idées encore moins pour ce qu’il  est; en nous  divisant   perpétuellement en Sooninko, wolof, Arabes, Haratine et peulh,  faisant ainsi le nid   des pouvoirs politiques  et leur éternel marchandage au détriment de tout progrès social et de cohésion nationale depuis l’indépendance de la Mauritanie.

Accordons nos violons et demandons  dès  demain justice à tous ces  justiciables sans haine ni rancune ni d'autres considérations d'ordre ethnique, tribale ou régionale. Qu'Allah le tout puissant aide notre pays à se relever car le diable est dans les détails.

Mr Diagana Mamadou Youssouf dit Ibnou Youssouf
Militant des Droits de l’Homme  en France

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