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lundi 3 novembre 2014

Camara Seydi Moussa : Mon ami Biram Dah Abeid a tout simplement démocratisé le débat sur le phénomène de la féodalité.



Je n’ai pas l’habitude de participer aux débats sur Facebook mais ce débat de société (notre société) ne peut et ne doit laisser personne indifférente. Même si certains débatteurs sont victimes d’une cécité congénitale sur la question de l’esclavage dans notre milieu. Une cécité qui s’explique par la manifestation des gènes féodaux chez certains. Oubliant que c’est de l’archaïsme pur et dur et une insensibilité à l’injustice dont d’autres sont victimes.

Le sujet. L’esclavage. On ne peut le nier, c’est une réalité dans nos communautés, dans NOTRE COMMUNAUTÉ : les soninko. Mon ami Biram Dah Abeid en parlant de cette tare à l’occasion de l’adhésion des victimes de ce phénomène en milieu soninké à IRA Mauritanie a, tout simplement, démocratisé le débat sur ce phénomène dans notre pays. Qui se sent morveux se mouche !

Vous le savez tous qu’en Mauritanie, et particulièrement dans les milieux négro-africains, les patronymes, c'est-à-dire les noms de famille, sont déterminants comme valeurs ajoutées à l’existence de l’homme mauritanien.

Si parler de l’esclavage est une insulte aux féodaux et autres esclavagistes mal inspirés, où étaient-ils pendant tout ce temps que Biram parlait de cette pratique dans la communauté maure. Je pense que les insulteurs de nos consciences aujourd’hui ce sont ces féodaux et autres esclavagistes qui, sans vergogne, justifient l’aberration, l’inhumanité… comme s’il y avait une bonne pratique de l’esclavage et une mauvaise.

Seydi Moussa Camara via facebook

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