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mercredi 5 mars 2014

Déclaration:Le Mouvement El Hor commémore son trente sixième anniversaire



Déclaration

Le Mouvement El Hor commémore son trente sixième anniversaire dans une circonstance particulière où le pays connait des divergences politiques et des agissements sociaux dangereux vu l’acte commis par ces hommes inconnus d’avoir atteindre à nos valeurs islamiques (le SAINT CORAN) que nous dénonçons vivement, aggravés par une crise économique qui a mis à genou le plus faible c'est-à-dire le plus pauvre à cause de la faim et de la soif, tandis que le riche vit dans la surabondance.

C’est dans cette situation alarmante que le Mouvement El Hor célèbre pour la troisième année consécutive cet événement, après avoir restructuré et réorganisé ses structures et s’est vu aussi renforcé par de nouvelles adhésions. Il apparaît cette fois-ci avec force et détermination défiant ainsi ces ennemis pour réclamer haut ses droits, en même temps sonner les sirènes d’alarme pour dénoncer la continuité de la pratique de l’esclavage dans toutes ses formes traditionnelles, affreuses et atroces qui rongent le corps de la composante Harratine déjà affaiblie par la pauvreté.

L’ignorance reste encore un fléau qui frappe profondément les populations des Adwabas et des Kebbas de grandes villes en particuliers les enfants, au même moment, les médias du régime beydhane et ses Laudateurs tympanisent les oreilles par une propagande sans fondement menée en faveur de ce qu’ils appellent l’Agence de Lutte contre la Pauvreté et les Séquelles de l’esclavage et la cours spéciale de justice chargée de statuer sur les crimes de l’esclavage(qui n’a même pas encore vu le jour).

Et les malheurs continuent à s’abattre sur les Harratines. L’année 2013 a connu des événements dramatiques. Au Port de l’Amitié de Nouakchott, une grève des dockers qui ne demandent que l’amélioration de leurs conditions de travail a été matée avec le feu et le fer par les forces de sécurité du régime sans pitié, ni clémence.

La même année, des cas flagrants de pratiques esclavagistes ont été révélées par les organisations des droits de l’Homme dans des zones du territoire national et le calvaire ne s’arrête pas là, des travailleurs de sociétés nationales et celles étrangères exerçant sur le territoire national ont été licenciés, prenons par exemples la SNIM et TASIASIT. Les petits commerçants, les marchants ambulants ne sont pas en reste des forces de sécurité du régime passent toute la journée à faire la chasse au loup contre ces pauvres citoyens qui vendent aux abords des marchés de la moughataa de Tevrag Zeina.
Avant de finir les évènements 2013, il sera à rappeler du douloureux incendie qui a décimé la Kebba du Port de l’Amitié de Nouakchott. Le pire dans ça c’est le refus du régime les personnes de bonne volonté et les partis politique venir en aide aux victimes de cet incendie.

A peine l’année 2014 commence, les dockers du Port de l’Amitié de Nouakchott entament une grève pour réclamer une augmentation de salaire. Mais la réponse des commerçants et hommes d’affaires Beydhanes est un refus catégorique, au-delà même de ce refus, ils ont fait appelle à une main d’œuvre étrangère afin de les concurrencer, mesure qui aggravera leurs situations sociales et économiques.
Dans le domaine politique, le régime Beydhane continue sa politique raciste et exclusive voulue contre les Harratines en les excluant de toutes les sphères de prises de décisions et ce par la faible représentativité dans le gouvernement (2/27 ministres), dans l’Administration territoriale, dans les Sociétés Nationales, ainsi que dans le Corps diplomatique. Malgré la condamnation et le rejet répétés de cette politique par les Harratine et la mise garde adressée souvent par le Mouvement El Hor contre ces pratiques dangereuses, nous constatons que moins de 20 députés seulement ont accédé à la chambre basse du parlement nouvellement élu.

Dans le domaine économique, les Harratines sont complètement absents à cause de la politique économique suivie jusqu’à présent et qui a pour but de maintenir toutes les richesses du pays et ses ressources entre les mains des Beydhane privant ainsi les Harratine d’accéder au marché des affaires (pas d’hommes d’affaires, ni de fournisseurs Harratines).

Face à Cette situation odieuse, Les Harratines sont plus que jamais engagés avec force et détermination à poursuivre leur combat jusqu’à ce que les Harratines obtiennent leur droit de vivre avec dignité et de bénéficier d’une justice équitable comme tous les autres fils de ce pays.

- Pour cela nous invitons toutes les forces vives Harratines qui combattent pour les mêmes objectifs à se resserrer les rangs afin d’arracher tous leurs droits et se saisir de leur avenir.

- Dans ce cas nous lançons un appel solennel au régime en place et à toutes les autres forces vives de ce pays de prendre leur responsabilité vis-à-vis de cette situation douloureuse que vivent les Harratines, sinon la pression risque de dégénérer l’explosion.

Nouakchott, le 05 mars 2014


Le Comité Central

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