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samedi 22 février 2014

Un grave scandale avait secoué l’ambassade de Mauritanie à Paris avant juste le départ Ould Brahim Khlil.


La goute qui a fait débordée la vase est connue désormais, l’ex-ambassadeur ambassadeur Ould Brahim khlil avait qualifié  l’Attaché militaire de l’ambassade et d’autres diplomates issus de la collectivité h’ratin de « Abd » (esclaves).
Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil ne manque pas une occasion de se faire remarquer ! Après avoir été le cauchemar de ses compatriotes immigrés en France pour avoir  imaginé toutes les tracasseries possibles pendant des mois pour qu’ils aient des difficultés à obtenir leurs papiers, il avait ouvert un nouveau chapitre en déclarant que l’ambassade n’était désormais peuplée que d’esclaves et de forgerons, faisant allusion à la récente mutation de certains de ses collaborateurs appartenant à ces communautés. Le premier ainsi traité a été l’attaché militaire de l’ambassade, gratifié de «Keheil Leabid Moudegdeg Rassou» (vieil homme esclave qui a perdu la tête) devant un parterre de diplomates qui se sont révoltés pour soutenir leur collège l’attaché militaire qui selon tous les témoins, est resté calme, une personne très douce, attentionnée, serviable surtout calme. Le diplomate n’a pas dit un mot en plus, il a même calmé ses collègues révoltés pour éviter l’éclatement du scandale afin de sauvegarder l’image de notre pays.
Si de telles insultes graves venant du représentant de notre pays en France, ne peuvent être interprétées comme une position officielle, elles expriment néanmoins un ressentiment personnel de l’ambassadeur qui ne manquera pas d'attiser les tensions dans un contexte national déjà tendu. Le consensus national autour des déclarations d’apaisement et de renforcement de la cohésion nationale qui sont observés dans tout le pays et que chaque responsable respecte ne s’applique-t-il pas dans notre ambassade en Allemagne ? L’ambition de Ould Brahim Khlil se résume-t-elle à transformer les ambassades qu’il occupe en panier de crabe après avoir éloigné les immigrés du président Mohamed Ould Abdel Aziz qu’ils avaient pourtant majoritairement adopté et soutenu ? La future bataille électorale risque d’être rude si les comportements ne changent pas.
  
Source: Sidi Ould Dah

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