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jeudi 12 décembre 2013

Les ONG de droits de l'homme, les chancelleries occidentales et l'Union Européenne félicitent Biram



 

Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA)



Les ONG de droits de l'homme, les chancelleries occidentales et l'Union Européenne félicitent Biram

            L'Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) a participé à une rencontre qui s'est tenue hier, 10 décembre, au siège nouakchottois de l'Union Européenne à l'occasion de la Journée Internationale des Droits de l'Homme. l'IRA était représentée à cette rencontre par son vice président, Brahim Bilal RAMDHANE

            La réunion, que présidait l'Ambassadeur de l'Union Européenne (UE), a vu la participation de l'Ambassadeur de France, celui du Royaume d'Espagne, du Chargé d'Affaires de l'Allemagne ainsi que des représentants de nombre d'organisations de la société civile ayant pignon sur rue à Nouakchott (Sarr Mamadou, Boubacar Ould Messaoud, Diabira Maaroufa, Emin Ould Abdellahi, Aminetou Mint EL Mokhtar...). 

            Dans son discours d'ouverture, l'Ambassadeur de l'UE a tenu à souligner l'importance des combats menés par Biram Ould Dah Ould Abeid et son organisation, IRA, contre l'esclavage. Il a adressé, par la même occasion, ses vives félicitations, au nom de l'UE, au président d'IRA pour l'obtention du Prix de l'ONU 2013 des droits de l'homme. L'ensemble des autres diplomates présents ont emboîté le pas à l'Ambassadeur de l'UE. Prenant la parole, l'Ambassadeur de France a précisé qu'il avait adressé personnellement un message de félicitation à Ould Abeid dès l'attribution du Prix.

            A leur tour, les dirigeants des ONG de la société civile n'ont pas manqué de féliciter le Lauréat. Pour le président de SOS-Esclaves, Boubacar Ould Messaoud, la cabale de la présidente de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), Madame Irabbiha Mint Abdel Wedoud, et sa mobilisation d'une collection d'ONG fictives et tarifées pour dénoncer l'attribution du Prix à Ould Abeid frise le ridicule. "C'est un prix qui nous honore en tant que Mauritaniens, et nous demandons aux instances internationales de réprouver le comportement de la présidente de la CNDH", précise Ould Messaoud.

            Prenant la parole à son tour, le vice-président d'IRA remercie les Ambassadeurs pour les félicitations adressé à l'Organisation et à son président. Il rappelle par la suite que le Gouvernement continue à refuser la reconnaissance d'IRA et à interdire le parti Radical pour une Action Globale (RAG). Il relate le cas de l'esclave Noura Mint Aheymed et du sit-in des militants d'IRA qui a duré 3 mois devant les bâtiments administratifs de Boutilimit pour finir par une marche pédestre qui relia cette ville à Nouakchott (150 Km). Toutes ces actions en un si peu de temps ont été menées pour obliger le gouvernement à appliquer la loi. Pour Ould Bilal, il y a là un exemple d'activités de combat résolu et pacifique qui ont été pour quelque chose dans le choix des instances onusiennes de décerner le Prix au président d'IRA.

            L'IRA, tout en savourant la reconnaissance et la sympathie exprimée lors de cette rencontre envers son président, tient:

            1- à exprimer  ses vives remerciements à la délégation de l'Union Européenne et aux Ambassadeurs des pays occidentaux pour leur position compréhensive et encourageante vis-à-vis de ses combats et des activités de son président notamment contre l'esclavage et le racisme en Mauritanie;

            2- à signifier ses chaleureux remerciements aux représentants des organisations de la société civile pour avoir défendu le président d'IRA dans le droit qui est le sien de prétendre à de telles distinctions;

            3- à réitérer sa détermination à poursuivre le combat pacifique et civilisé pour laver l'affront de l'esclavage qui entache la nation et l'Etat mauritaniens par le rang qu'ils occupent sur l'échelle de l'infamie;

            4- à dénoncer la position de la Mauritanie officielle devant l'attribution de ce prix au Président Biram, position guère plus reluisante que celle de la plupart des organes de presse dite "libre" qui avaient choisi de relayer les billevesées et élucubrations de Irabbiha Mint Abdel Weddoud plutôt que de nous aider à rendre les Mauritaniens fiers que l'un des leurs ait été distingué de la sorte;

            5- à s'insurger devant la mise à disposition des moyens de l'Etat pour convoyer des bataillons de "Hratine de service", au frais du contribuable mauritanien, répandre des mensonges et des calomnies contre celui, parmi les leurs, que l'organisation des Nations a choisi d'honorer.




  La Commission de Communication                                                               Nouakchott  le 11 décembre 2013

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