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jeudi 20 juin 2013

Réaction de Gaston Kelman qui confirme bel et bien l’homme est utilisé par les autorités Mauritaniennes pour nier l’esclavage

Réaction de Gaston Kelman qui confirme bel et bien l’homme est utilisé par les autorités Mauritaniennes pour nier l’esclavage, le racisme et les violations flagrantes des droits humains dans ce pays. Selon Gaston Kelmen, le racisme et l’esclavagiste n’existe pas en Mauritanie. Cette réaction dans le site du calame démontre bien l’homme est loin d’être crédible à plus forte raison objectif. Il n’a jamais écrit un livre sur le peuple mauritanien loin de là, mais des éloges du premier responsable des déportations en 1989 des milliers de noirs, le colonel Ely Ould Mohamed après son coup d’état en 2005. Gaston avoue qu’il est utilisé par les autorités Mauritaniennes en tant que « consultant » qui est chargé désormais de mettre le bâton dans les roues des abolitionnistes. Quelle leçon de moralité peut nous donner cet homme qui se renie, qui est renié au Cameroun par les Camerounais ? L’homme n’ose même plus se présenter dans les cérémonies de festivités camerounaises alors imaginer le reste. Gaston confirme non seulement qu’il assume le rôle d’un menteur professionnel au service des criminels esclavagistes mauritaniens mais aussi son engagement à raconter du n’importe quoi après avoir été reçu entre quatre murs à Nouakchott capitale de la Mauritanie comme si ce pays se limite à sa capitale par les hautes autorités. Cet homme ne connait absolument pas la Mauritanie, il est juste payé pour raconter des mensonges. On y reviendra bientôt pour décortiquer les monstrueuses contrevérités qu’avance cette énergumène de Gaston Kelman dont je vois qu’il commence à vivre dans l’explosion de joie sa nouvelle vie d’un nègre au service des nègriers arabo-berbères au pouvoir en Mauritanie.
Diko hanoune



Gaston Kelman: Non, la Mauritanie n’est pas ce que vous croyez.

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En d’autres circonstances, je n’aurais pas jugé utile de réagir à cet article intitulé Gaston Kelman, un nègre nègrier au service des nègriers Arabo-Berbères Mauritaniens au cœur de Paris qu’un certain Hanoune DIKO a publié mardi 18 juin 2013 sur Haratine Blogspot. Je vous invite à le lire et à vous faire vous-même votre opinion. http://haratine.blogspot.fr/2013/06/gaston-kelman-un-negre-negrier-au.html

Informé des manifestations qui se dérouleraient périodiquement à l’ambassade de Mauritanie à Paris, je suis allé le 12 juin m’en rendre compte personnellement. Là, j’ai appris qu’une rencontre-débat se tenait le même jour à l’Assemblée nationale sur la Mauritanie. Je m’y suis rendu. À la porte, mon ami l’avocat mauritanien Jemal Ould Mohamed a été pris à partie par Biram Dah Abeid, un autre défenseur des droits de l’homme en Mauritanie. Les propos étaient d’une vulgarité inattendue, surtout quand on sait que le principal reproche qui était fait au jeune avocat, c’est de faire son métier en appliquant le premier des droits humains, selon lequel tout le monde a droit à être défendu. Jemal, défenseur du président mauritanien notamment contre Noël Mamère qui avait proféré des projets inimaginables contre lui, était un «mercenaire» aux yeux de Monsieur Dah Abeid. La colère du grand homme viendrait du fait que la veille, il avait rencontré Jemal à France 24 en langue arabe. Hors antenne, il aurait reconnu que le président Aziz avait fait bien avancer le problème des séquelles. Seulement, à l’antenne, il a tenu des propos diamétralement opposés. Ce que n’a pas manqué de lui signaler Jemal. L’homme s’est déchaîné à l’antenne et sa poursuivi son invective le lendemain, à la porte de l’Assemblée. Contrairement à ce que prétend Monsieur Diko, je n’ai pas été «foutu dehors» par la sécurité. J’ai abandonné l’idée d’assister à un débat où il était clair que les organisateurs ne pouvaient supporter un autre son de cloche que le leur. Je les ai donc laissés à leur infaillibilité et m’en suis allé vers d’autres cieux plus cléments.

Je n’ai jamais caché ma sympathie pour le peuple mauritanien que comme tout le monde, j’avais un peu hâtivement jugé d’esclavagiste. Puis un jour, je l’ai visité. Pourquoi lui et pas un autre ? Tout simplement parce que le président – un Maure supposé esclavagiste – avait accepté de me recevoir. Je m’intéressais de plus en plus aux expériences démocratiques africaines. J’aurais bien voulu travailler avec le Mali ou encore tel ou tel autre pays. Mais nulle part je n’ai reçu un accueil favorable. Bien des gens m’ont fait comprendre que le complexe du Noir aurait permis à n’importe quel journaliste ou écrivain blanc d’être reçu, mais que moi, je n’étais qu’un Noir et donc bien peu de chose aux yeux des entourages des leaders noirs. Quand j’ai sollicité le président mauritanien – maure, donc blanc -, échaudé par l’accueil humiliant que j’avais essuyé de la part de mes «frères noirs», instruit comme tous les profanes du «racisme mauritanien», j’ai insisté pour que l’on dise au président que j’étais défini comme noir. Je n’oublierai jamais sa réaction. « Vous dites que ce Monsieur est un Noir et il a rencontré un tel succès chez les Blancs. Alors c’est qu’il est très bon et j’ai bien envie de le rencontrer ».



J’ai été en Mauritanie. J’ai rencontré des hommes et des femmes de toutes les classes sociales – du président maure de la république au serviteur noir sous la tente dans le désert - et de toutes les races. Je les ai écoutés, je les ai entendus. Ils m’ont ouvert leurs cœurs et leurs portes. J’ai écrit un livre sur ce peuple. J’ai accompagné ses représentants à l’ONU comme consultant indépendant, pour écouter leur plaidoyer contre l’esclavage et le travail qu’ils avaient accompli pour en éradiquer les séquelles. Je ne le regrette pas. Ils m’ont invité dans leurs ambassades, dans leurs consulats. Alors, j’ai compris que les exemples vivants sont d’un autre pouvoir. J’ai été surpris par la diversité des races qui régnait dans les bureaux. J’ai rencontré l’ambassadeur de Mauritanie à Genève, un haratine, le consul à Paris, un Soninké devenu ambassadeur par la suite. Je rapporte ce que j’ai vu et qui m’a interpellé sur le racisme dont on accuse la Mauritanie. J’aimerais que les peuples du Maghreb qui n’ont jamais défrayé la chronique du racisme, présentent la même diversité raciale dans leurs représentations diplomatiques. J’aimerais que les représentations diplomatiques de la France présentent la même diversité. Et ce n’est pas pour cela que l’on clouera la France au pilori du racisme. Ce n’est pas pour les propos de quelques dinosaures békés de Martinique, séquelles vivantes d’une autre ère, que l’on va dresser des procès à la France. Vous avez peut-être entendu parler de l’arbre de la colère en Louisiane, cet arbre sous lequel encore en 2006, seuls les élèves blancs se croyaient le droit de s’asseoir. Quand les élèves noirs ont enfreint cette règle, le lendemain matin, 1er septembre 2006, trois cordes à noeud coulant pendaient à une branche de l'arbre. La corde, dans cette région, évoque l'esclavage, les lynchages et le Ku Klux Klan.Pourtant Condolezza Rice était ministre et deux ans après Obama devenait président. Cette lourde séquelle de la traite justifie-t-elle que l’on oublie tout le chemin parcouru dans ce pays où même les Black panthers ont compris que leur combat serait désormais d’arrière-garde ?

Ce qu’il faut aussi savoir, c’est que chez les maures, les frontières colorielles ne sont pas les mêmes que chez les autres peuples. Il y a des Maures de toutes les teintes entre le blanc le, plus clair et le noir. Les sherifs des villes de Oualata et de Nema, descendants du prophète et plus haute hiérarchie de ce peuples, ont la peau noire. Dans la poésie maure, le symbole de la beauté n’est point la femme blanche, mais la femme bleue, c’est-à-dire, à la peau foncée. Ceci, tous les Mauritaniens le savent, spécialement ceux qui exploitent la couleur pour des objectifs dont je leur laisse l’entière responsabilité. Ceci étant, mon but n’est pas de nier le racisme, ni que le destin de personnes à peau noire n’a pas été enviable en Mauritanie comme ailleurs. Mais la couleur n’est pas une frontière étanche dans ce pays. Comme je l’ai dit, autant en Mauritanie que dans les représentations diplomatiques, les hommes de toutes les couleurs et de toutes les ethnies se rencontrent à tous les niveaux sociaux et l’une des plus hautes personnalités aujourd’hui, le ministre des finances, Monsieur Thiam Diombar est un Soninké.

Le Noir et ses amis ne se rendent pas compte qu’à ramener toutes les perspectives sur le plan coloriel, ils fragilisent un groupe, celui des Noirs. J’irai plus loin et je ne le répèterai jamais assez. Le noir n’existe pas, pas plus que le Blanc. Ce sont des inventions ou au mieux au mieux des illusions d’optique appelées à disparaître comme le Jaune et le Rouge ont disparu. Chaque fois que le Noir se définit comme Noir, il entre dans le lexique raciste du 19ème siècle qui avait créé et hiérarchisé les races. Et ce faisant, il en accepte les critères. Le salut du Noir passe par une seule perspective, éradiquer cette identité colorielle dont il est victime, dont tous les peuples se sont servis pour l’asservir ou le minimiser. Ce n’est pas le Noir qui a été esclave. C’est un groupe qui s’est trouvé sur un territoire que certains facteurs ont conduit à être le lieu de production des esclaves. Est-ce à cause de leur couleur ou à cause de la cupidité des colons que les Indiens d’Amérique ont été exterminés et que les rares survivants sont aujourd’hui parqués dans des réserves du Montana comme les gnous du Sérengueti ou les antilopes de Waza ? Que les aborigènes d’Australie ont subi un sort sensiblement identique ? Le critère qui a été à la base de la programmation du génocide juif, arménien ou tutsi n’est point coloriel. Il est bestial.

Je refuse de me donner mes boursouflures comme / d’authentiques gloires. / Et je ris de mes anciennes imaginations puériles. Comme Césaire, je ne voudrais pas faire de ma couleur et de mon histoire, le seul élément qui justifie mon passé et définit mon avenir. Je ressens une profonde pitié pour ces êtres sans scrupule et de bien peu d’intelligence qui, comme des tiques, collent aux oripeaux désincarnés du passé pour en sucer un sang raréfié et infesté. Il n’est point nécessaire d’être voyant extra lucide pour savoir qu’ils vont droit vers l’inanition. L’exploitation du passé mauritanien est triste et mesquine. Non qu’il ne se soit rien passé. Mais il n’existe pas plus de séquelles ici qu’ailleurs. J’affirme même qu’il existe ici, moins de séquelles qu’ailleurs dans les pays du Maghreb, dans les vieilles terres castées d’Afrique de l’Ouest ou de l’Inde, dans les monarchies pétrolières du Golfe. Mais il est plus reposant, plus lâche et plus payant de ramener tout à la dimension colorielle dans laquelle, le pauvre noir issu d’un peuple qui a beaucoup souffert, est la victime éternelle et sans tache. L’Occident chrétien bat à jamais sa coulpe et les nécrophages nègres se repaissent de cette charogne.

J’affirme que les scandales sur l’esclavage qui émaillent les rubriques françaises ne sont point mauritaniens. Pourquoi tous ces exemples plus haut ne sont pas plus parlants que les fantasmes de quelques croisés souvent à double jeu ? Parce que comme toujours, c’est ceux qui reconnaissent leurs fautes passées et veulent s’amender qui sont victimes de la vindicte des lâches. Aujourd’hui, le monde occidental qui a fait son mea culpa sur l’esclavage, l’a criminalisé, a produit des maires de grandes villes et un président aux Etats-Unis, des ministres, des députés et des sénateurs en France ou en Angleterre, ce monde subit plus les critiques que le monde arabo-islamique qui n’a jamais généré même une simple pensée philosophique contre l’esclavage et au sein duquel les Noirs sont encore désignés par des appellations les plus avilissantes possibles.

Alors, si je ressens de la pitié pour certains esprits influençables qui suivent la meute – je respecte bien entendu les vraies victimes des séquelles -, j’ai du mépris pour leurs leaders qui instrumentalisent cette situation, font preuve d’une bonne dose de malhonnêteté intellectuelle, trompent l’opinion internationale, veulent museler ceux qui ne pensent pas comme eux en usant de l’invective, du mensonge, d’un chantage abject et de l’insulte. Je mets en garde les autorités politiques et intellectuelles françaises qui prêtent trop facilement leur logistique et leur oreille à ces personnes. Elle n’est pas loin la position inepte du genre de celle dans laquelle est tombé le député français Noël Mamère qui, après avoir écouté ces gens-là, s’est autorisé à proférer des insultes contre le président mauritanien. Aujourd’hui, je pense qu’on ne l’y prendra plus.

Gaston KELMAN. Ecrivain

Paris, le 19 juin 2013

Source : http://lecalame.info/debats/item/689-non-la-mauritanie-n’est-pas-ce-que-vous-croyez

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