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dimanche 14 avril 2013

La preuve irréfutable du maintien des haratine sous le joug l’aliénation et la domination des maitres maures du président des « pauvres » Mohamed Ould Abdel Aziz.



Mon cœur saigne. L’ONU, la communauté internationale, les ONG des droits de l’homme en faveur de l’abolition de l’esclavage et à travers des voix qui se sont levées dans le monde entier,  exigent de l’état Mauritanien une lutte efficace contre le phénomène et ses séquelles. Seulement nous voila en face d’un état qui saute  soudainement du coq à l’âne, oui le président Ould Abdel Aziz  vient de nous flatter  avec une agence toute neuve zéro kilomètre au compteur qu’il a baptisé sur les cendres d’une autre: « Agence Nationale de lutte contre les séquelles de l’esclavage de l’insertion et de lutte contre la pauvreté ». Malgré les lois incriminant  l’esclavage, pourquoi le sujet est si sensible au point le mot « esclavage » devient tabou entre les bouches  ouvertes des autorités mauritaniennes ? Comment sommes nous arrivées à cette situation catastrophique dans ce 21ème  siècle? Qu’a fait l’état mauritanien pour combattre l’esclavage sérieusement ; que les autorités nous avancent au moins des preuves irréfutables  qui justifieraient leur bonne foi qu’elles ont vraiment menées un combat acharné contre le fléau et qu’elles seraient au jour d’aujourd’hui confrontées aux séquelles. Il n’y a eu de construction des écoles dans les Adwabas, même si certains  villages se sont débrouillés avec des moyens dérisoires en construisant des hangars où classes battues avec la terre en banco " la boue", les enseignants désertent les villages, leurs postes et continuent de toucher  cas même leurs   salaires sans interruption à l’aise. Nous n’avons non plus vue la naissance des projets comme se fut le cas dans la plupart des villages, villes maures la construction des hôpitaux, dispensaires ou cliniques de luxes; il n’y a même pas un seul  centre  de refuge, d’accueil et de formation pour les esclaves fuyards sur l’ensemble l’étendu du territoire, ni point d’eau potable ; alors les autorités  mauritaniennes doivent expliquer comment elles définissent leurs  « séquelles  de l’esclavage » ? On ne peut combattre ce qu’on ignore, ceci devient un jeu de mot dupe sans vraiment faire grand-chose, savamment orchestré et il est où le mal de commencer par le début à savoir la lutte contre l’esclavage purement et simplement ? Ce qui est plus grave, le président nommera par décret présidentiel sans consultation aucune  un ancien maitre d’esclaves ; il placera aussitôt  un ancien descendant d’esclave comme secrétaire général de cette agence soi-disant de lutte contre les séquelles de l’esclavage. Un message très fort à l’adresse des victimes de l’esclavage, qui est interprété par l’opinion publique que les haratine ne piloteront jamais quelque chose qui les mettra à l’abri du besoin pour se prendre en charge. Leur destin est lié au bon vouloir de leurs maitres maures blancs d’hier et aujourd’hui. Nous sommes considérés comme des biens meubles depuis la nuit des temps, des objets sexuels condition des femmes esclaves où des objets qu’on exploite et jette. Avant les maures justifient l’absence des cadres haratine dans le sphère des postes stratégiques sur  le fait qu’ils ne n’étaient pas assez instruits.  Aujourd’hui dans l’ère du président Ould Abdel Aziz, les choses sont très claires, pas de promotion des soldats haratine quelques soient leurs compétences dans l’armée, le dernier scandale des nominations aux grades de généraux malgré l’ancienneté de beaucoup d’officiers haratine nous a édifié. Nous sommes et serons relégués à occuper que des postes  subalternes en demi mot  des « esclaves-serviteurs des maitres  du pays». Cette agence comme ces prédateurs prédécesseurs à l’image de Ba Mariam Koita,qui a le rang d’un ministre plus salaire et compagnies, président de la CNDH (Commission nationale des Droits de l’Hommes), Mohamed Abdallahi Ould khattra commissaire chargé de légaliser le crime de l’esclavage auprès de la communauté internationale  sans compter les représentants de la Mauritanie aux Nations Unies et les ambassades qui corroborent tout ça nous dit long sur la mauvaise volonté de l’état islamique de Mauritanie à combattre sérieusement l’esclavage. Toutes ces institutions ont été créées pour juste nier, occulter le phénomène de l’esclavage malgré l’insistance de l’ONU sur l’existence du phénomène.  Ce nouvel outil servira comme d’habitude à enrichir d'avantage les maitres qui possèdent des esclaves  à la place de l’indemnisation des vraies victimes, ils seront là ;  à la pointe du top départ pour vider les caisses des aides le plus tôt possible et réfléchissions avant d’être naïf ; les lois incriminant l’esclavage n’ont jamais été faite pour combattre les « séquelles de l’esclavage et la pauvreté ». Cette agence est déjà déviée de son objectif dès sa création même.  Aucune victime de l’esclavage ne verra la couleur des milliards qui transiteront dans ces caisses déjà  couronné par des discours fleuves  en faveur de la lutte contre la pauvreté à plus forte raison les victimes de l’esclavage. Une boite de plus  des génies blanchisseurs d’argent public volé, détournements d’aides de la communauté internationale et du monde arabo-musulman point-barre. Le silence face au désastre qui s’est abattu sur les haratine  de Messaoud Ould Boulkheir président de l’assemblée nationale si on en croit aux dires des gens et celui de Boïdiel Ould Houmeïd président du parti El-Wiam ne laisse aucun hartani indifférent. Ces deux hommes sont sensés nous défendre, d’ailleurs selon les gens la fameuse phrase « n’est esclave que celui qui veut l’être » est sorti de la bouche de Messaoud Ould Boulkheir pour la première fois après l’adoption des lois incriminant l’esclavage pour se défendre contre les attaques de ses anciens compagnons du mouvement El-Hor qui lui reprochaient d’avoir négligé leurs objectifs de projets pour l’insertion des victimes de l’esclavage. Quand à Boïdiel Ould Houmeïd, il nie l’existence de l’esclavage, continue de soutenir la thèse comme au temps du dictateur Sid’ahmed  Ould Taya l’existence des « séquelles » en prônant haut et fort l’arabité des haratine, l’aliénation de ces derniers aux maitres maures appuyant ainsi que nous sommes des sous-hommes face à nos anciens maitres et malheureusement Messaoud Ould Boulkheir n’est plus loin de ces idées. Comme dit l’adage, ceux qui se ressemblent, vont ensembles, c’est leur cas actuellement. Malheurs aux haratine s’ils ne se réveillent pas, de l’opposition comme du pouvoir, mais aussi le citoyen lambda leur salut se trouve en se forgeant   leur  propre  identité haratine, leur tribu haratine ou leur l’ethnie haratine. Ils ont une histoire très différente de celle des autres communautés du pays, particulièrement les arabo-berbères, qu’ils le veulent où pas, c’est la réalité et l’actuel Pouvoir vient de le démontrer haut et fort. Les haratine doivent prendre leur destin en main, ne comptez surtout pas sur les autres. Si vous ne les obligez pas  au respect de l’homme hartani, ils ne vous respecteront jamais. Et cela se traduit dans vos rapport avec eux actuellement, beaucoup de mauritaniens croient le mot haratin, haratine,h’ratin, hardané signifie automatiquement « esclave », pourtant ce qui est archi-faux. D’autres vont jusqu’à vous retirer votre négritude comme si c’étaient eux qui vous ont crées de toutes pièces, des pièces détachées qu’ils ont sorties dans leurs usines à fabrique des « haratine » en vous reniant etc… Que répondre aux gens qui vous disent : « c’est aux haratine de déterminer ce qu'ils sont », sans hésiter, répondez avec fierté sans arrogance, vous êtes des haratine fiers. Vous n’avez pas à rougir ni besoin d’être ce qu’ils sont pour être classé parmi la race humaine, vous êtes ce que Dieu et la nature ont décidé de ce que vous êtes, vous avez subie une injustice et vous demandez réparation.  Dans l’histoire antique ou récente de l’actuelle Mauritanie, les arabo-berbères et les autres communautés noires n’ont jamais mené des guerres ou batailles pour libérer des esclaves, vous êtes la première communauté qu’on appelle les haratine à le faire en  ouvrant le front de la guerre contre ce crime contre l’humanité en Afrique qui dure depuis des siècles. L’histoire vous retiendra, vous serez les héros victorieux de demain, ne vous en faite pas ceci est une certitude pour tous les scientifiques du monde entier qui ont été consulté. N’acceptez pas qu’on vous vole votre combat ni le détourner.


Réflexion d’un descendant: Hor-Hooré-Diimo Ould  Abd-Maccudo-Komé-Diaam

1 commentaire:

  1. Mon cher frère avec vs,mais comme on a l’habitude de dire en pulaar:wulaango jamma accitaake e gooto;ici en Mauritanie on ne peut ne pas être ensemble(Hartani,pullo,jolfo et sooninke)ce là seulement que nous pourrons reprendre notre ndimaagu et bien sûr notre patrie qui est la MAU-RI-TA-NIE

    A travers votre article,j'invite tous nos intellectuels sans distinction de race de faire comme vs,comme disait sankara:"la patrie ou la mort nous vaincrons"

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