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jeudi 18 avril 2013

Arabité et séquelles de la barbarité : amnistier les bourreaux et retirer leur nationalité aux négros exilés…


On s’étonne qu’aucun exilé politique ne fasse cette remarque pour réclamer le droit à la double nationalité pour tous ceux qui ont quitté la Mauritanie car ils se battaient contre le régime d’alors responsable de tant de crimes de sang. Ceux-là et leur famille ont dû accepter une autre nationalité pour revivre en terre d’accueil.
Après les années de braises, quand l’état mauritanien amnistie les bourreaux, l’état ne peut pas refuser la double nationalité aux déportés et à ceux qui ont combattu le régime féroce depuis l’exil sans paraître une fois de plus barbare comme c’est déjà le cas en refusant la double nationalité d’office aux métis et en ignorant froidement ceux qui en font la demande en croyant à cet attrape-nigaud délivré par un talentueux camelot.
Comment peut-on demander aux exilés de rentrer quand on les dépouille dès l’étranger de tout droit à s’enrôler sans carte de séjour française ? Pourquoi ne demande-t-on pas pour les enrôler des papiers de réfugiés pour ceux qui en ont ?
Pourquoi aussi s’en prendre aux réfugiés économiques qui ont fui ce pays de misère et d’injustice pour vivre mieux ailleurs ? Pourquoi ? Par pure jouissance sadique pour faire plaisir à ceux que le système a conditionné dans le racisme et la jalousie face à ceux qui peuvent vivre ailleurs en ayant droit à une autre nationalité qui leur ouvre le monde au lieu de se sentir enfermés en Mauritanie comme dans une prison.
Plus les mauritaniens de l’étranger et les métis vont se plaindre de cette politique criminelle et barbare en matière de nationalité, plus ceux qui sont frustrés d’être en prison en Mauritanie seront heureux or ils sont de plus en plus nombreux voulant faire payer à leurs frères leur frustration vis-à-vis de la rigueur en matière de visa qu’ils subissent. Ainsi le pouvoir peut éternellement diviser les mauritaniens en rassasiant les aigris à moindre frais.
D’ailleurs on apprend que le pouvoir a décidé pour bientôt de traquer ceux qui ont réussi à se faire enrôler en Mauritanie alors qu’ils vivent à l’étranger en ayant acquis une autre nationalité : pour ce faire, le pouvoir compte comparer la liste des mauritaniens ayant déjà demandé un visa pour la Mauritanie et le fichier des enrôlés en Mauritanie afin de désenrôler ceux qui ont fait le voyage pour ne pas perdre cette nationalité qui a une date de péremption en fonction du maître du moment : maître qui n’est jamais que l’esclave d’une clique de chauvins arriérés et délirants qui croient qu’ils pourront éternellement jouer avec l’identité des mauritaniens car ils ne risqueront jamais d’en payer le prix.
Que faire ? Se plaindre éternellement ne sert à rien ! Il faut soit demander une faveur à genoux en faisant jouer les réseaux comme font la majorité des gens qui ont la double nationalité ou espérer un jour voir naître dans ce pays des hommes et des femmes suffisamment courageux ou inconscients pour se battre par tous les moyens afin que leur nationalité ne leur soit pas confisquée ni que celle de leurs enfants métis ne soit pas différente de la leur car le grand problème dans ce pays c’est qu’il n’y a plus aucune force capable physiquement d’effrayer le pouvoir or sans la crainte de la rue tout est permis.
Ce droit à la liberté d’expression totale au-delà du bénéfice qu’en tire le pouvoir car il s’agit d’un exécutoire qui permet à la tension de rester virtuelle en explosant dans les écrans et en gardant chacun chez soi faussement relié aux autres, cette liberté d’expression totale est la preuve qu’elle ne peut en rien mobiliser les foules ni assez de gens pour obliger le pouvoir à faire machine arrière sur tel ou tel sujet.
Pourtant il suffit d’être assez nombreux et décidés à faire avancer une cause juste pour que le pouvoir, azizien du moins, en tienne compte. Si l’opposition pouvait mobiliser les foules, Aziz en tirerait un premier ministre car il a prouvé qu’il est pragmatique et qu’il ne prend en compte que les forces qui peuvent nuire à son fauteuil, tout le reste, ça ne l’affecte pas plus que ça.
Voilà pourquoi nous subissons en matière de nationalité et autres mille tracasseries dues à une clique très organisée de chauvins paumés et arriérés qui croient que Nouakchott doit être l’avant-garde de l’arabie quand ils n’ont réussi à en faire que son arrière-train tel un pot de chambre porté par l’arabité errante. Cette clique délirante dispose de tout l’appareil d’état pour bien vivre et voyager à sa guise, se soigner à Paris, envoyer ses enfants étudier à Londres en voulant faire de la Mauritanie son campement comme vivaient les ancêtres pillards avec autour des esclaves psychologiques, griots, h’ratines sous une seule devise « les chiens aboient, la caravane passe ».
L’heure n’est plus à pleurnicher, l’heure est à se soumettre comme la majorité silencieuse ou à réfléchir à la façon de lutter efficacement.
Hélas, l’impuissance physique en Mauritanie est la même que celle des Indignés occidentaux. C’est juste l’époque… Le grand danger est qu’Aziz ou un autre finisse persuadé que rien ne sert de vouloir plaire car les civils seraient de mauvaise foi car alors il n’aurait plus qu’à s’occuper de s’enrichir comme un roitelet en bâtissant ici et là des chinoiseries et autres comme si la Mauritanie n’était peuplée que de pauvres gens, de mendiants et de chiens face auxquels la caravane doit passer comme elle passe toujours sans jamais rien risquer sinon l’amnistie et la fortune.
Jadis le pouvoir avait besoin de torturer, d’emprisonner, de terrifier pour se maintenir car il avait affaire à des gens autrement plus décidés, autrement plus capables de tout pour renverser un régime d’occupation depuis 1978 or de nos jours les forces face aux colons sont si faibles et si faciles à briser que la menace suffit…
Source : Chezvlane.blogspot:

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