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lundi 24 décembre 2012

Lettre N°2 adressée aux organisations des droits de l’homme et de la société civile, pour demander la légalité et la justice.

La Coordination de la Jeunesse Haratine( CJHM)
Lettre N°2  adressée aux organisations des droits de l’homme et de la société civile, pour demander la légalité et la justice.
A,
Monsieur le Secrétaire Générale des Nations unis Bankimoon
Au nom de la communauté haratine, nous portons à votre auguste personnalité ce qui suit:
Le ciblage de la communauté haratine majoritaire à travers les vendeuses de tabac, les brasseuses de couscous les vendeuses de légumes, les dockers, les charretiers, les âniers, et les vendeurs ambulants, n’est pas un fait du hasard comme  le veut la campagne propagandiste des outils d’information nationaux du système racial, et ethniciste; l’objectif essentiel n’est autre chose que l’exécution d’un plan d’exclusion fort ancien dont les jalons sont posés depuis la création de l’état mauritanien, en vue de maintenir les haratine au bas de l’échelle socialement, culturellement , politiquement et économiquement pour que ces derniers ne rattrapent pas  le retard  accusé o combien douloureux. La politique intentionnée de tous les pouvoirs qui se sont succédés de n’accorder aucune autorisation Import-export, de bureau de change, de banque; l’expropriation des terrains par des anciens ministres, officiers supérieurs pour les transformer en stations services ou marchés. Cette exclusion et marginalisation  qui dépasse de loin le systéme ségrégationniste Sud Africain, dénotant une intention manifeste  de l’exécution d’un plan minutieux  contre les haratines par les  systéme Beydano-berbere  que la Mauritanie a connu, ce plan s’exécute lentement  avec une intelligence pointue dont l’objectif est l’écrasement de l’élite Haratine à travers  une campagne aboutissant à leur soumission et manque de crédibilité par des calomnies et paroles obscènes, souvent cette élite finit en prison , au  cimetière  ou au renoncement à la lutte du fait  de la précarité ou d’absence des moyens leur permettant de continuer le refus et la résistance. Cette cruauté arrive parfois même
à l’élimination physique des intellectuels Haratine, comme s’est arrivé au génie Mathématicien Sidi Ould Jaber qui devait préparé son agrégat et qui fut froidement assassiné par les renseignements Beydano-berbere en 1981 en Tunisie et le physicien Bilal ould Youssouf, d’autre sont mis en prison torturés jusqu'à la mort, tels que le docteur Agronome sortant des Universités Américaines Sidi Fall Mohamed Tayvour, , le brillant étudiant Hneydh Aidara ; pour la génération postindépendance on peut citer l’expert économiste véritable moteur de croissance des PROCAPECs Ahmed ould khattri,  le militant droitl’hommiste président d’initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA)  Monsieur Biram Dah Ould Abeid, qui ont croupis dans les geôles du système raciale et l’ingénieur Sidi ould Mouloud qui l’est toujours. Dans l’appareil sécuritaire, on peut énumérer beaucoup de victime du racisme d’état à titre d’exemple, le colonnel Amed Saw, et le lieutenant Abdalahi ould Mohamed Ould Youssouf  prématurément mis à la retraite,   le colonel Baby Housseynou qui a échappé à une tentative d’assassinat ce qui l’a amener à fuir en France, le colonel Sidi Mohamed ould Beylil, le colonel  Elhadi ould Sedikh etc…. ; les raisons de ces injustices c’est qu’ils sont des haratines manifestant des estimes pour leurs cousins de race noirs.   L’échelle sociale sur la quelle s’est institué l’Etat mauritanien, encouragé par les chefs des tribus, les personnalités jurisconsultes sortant des mahadras conservatyrices et l’assabiya  Beydano-berbères du fait de leur ignorance des sacrés célestes et leur interprétations fallacieuses  et l’explication des versets coraniques pour préserver leurs intérêts sociaux, politiques  et économiques  à créer une société nivelée fondée sur la classe. Cette marginalisation des haratines et l’appropriation du pouvoir par la communauté Beydano-berbére ont contribué à cette situation de précarité des haratine et leur privation de tous leurs droits civiques de la même manière dont se pratiquait la discrimination au Soudan contre nos cousins de race Darfouri. La communauté haratine convaincue que les droits s’arrachent et ne s’offrent pas est plus que jamais prête à payer le prix dans un cadre juridique lui garantissant la légalité et la justice  spoliées  depuis plus de 50 années passées et  ceci même au prix du sacrifice physique. Les élections nous ont montré que les réactionnaires ne sont pas prêts à nous accorder les destinées de ce pays ; ce qui est démontré par les élections 2009-2010 quant beaucoup de Beydane ont abandonné cour de route le candidat haratin Messaoud ould boulkheir parce qu’il est descendant d’esclave, ce qu’il a attesté dans plus d’une interview. La communauté haratine éprise de justice au cas où elle aura les destinés de ce pays  est disposée à travailler avec tous les partenaires dans l’application de l’Etat de droit,la promotion de la démocratie et la justice entre tous les citoyens loin sa couleur et de son appartenance politique, car la citoyenneté est le soubassement de la cohésion sociale.  Les crimes civiques et morale (d’appauvrissement, d’exclusion, et de marginalisation) dont sont victimes les haratines  ne sont plus supportables, ces forfaits atteignent même parfois le segment berbère radical qui sont poussés à l’exil ou mis en prison ( l’ex commissaire aux Droits de l’homme) Mohamed lemeine ould Dadde, Jemal Ould Yessa , Mohamed Oul ebnou, l’onusien Ahmed ould Abdalah, Mohamed Elmoukhtar Chinkhuity etc…..ce qui a amené la nouvelle génération haratine à collaborer avec ces derniers  d’attaches pragmatiques et libérales,  de culture occidentale  égalitaire leur permettant de vivres avec les haratine et les négro-mauritaniens ; ces progressistes finissent souvent en prison dont le cas de Ould Dadde  est le lus probant ou lancé dans les oubliettes comme l’ancien ministre Moustapha ould AEbeidrahmane. Cette politique de précarité, de souffrance et d’emprisonnement des haratines est planifiée pour que les générations montantes soient altérés dans leur élan comme s’est arrivé à feu Sidi fall, l’expert Ahmed ould Khatri, Sidi ould mouloud,  et le militant droit l’hommiste Biram dah Abeid, licenciés de leur travail et privés de leur salaires au point de ne plus pouvoir prendre en charge la scolarité de leur enfants ; de ce fait nous demandons aux partenaires  internationaux le soutien dans notre noble cause pour l’obtention de nos droits :
1-   Nous aider à ce que les enfants hratins soient renforcés dans leurs capacités dans tous les appareils à travers des formations à l’étrangers afin qu’ils accèdent à des grades supérieurs dans l’armée dont ils sont majoritaires mais qui sont complètement exclus du commandement notamment dans l’armée de  terre ,de l’air et de la marine,   et le peu qui  s’y trouve sont victime d’une politique  de midage (retraites anticipées) dont sont victimes des anciens hratins de l’armé
2- la politique d’une discrimination positive dans l’école Polytechnique militaire et dans des spécialités comme la mécanique, l’électricité et l’électronique.
3- la création des projets de développement dans les Adwabas en partenariat avec la société civile, et  le développement des centres de vulgarisation ;
4- Du fait de notre privation des médias aussi bien  publics que privée, dont l’exemple lu plus éloquent est que sur les 4 télévisions et les 4 radios privées sont  toutes possédées par la communauté minoritaire Beydano-Bérbere ;  nous vous demandons de nous former des cadres hratin dans le domaine de la presse et de nous financer des télévisions et des radios Privées
. Ampliation:
*- Le SG des nations Unis,
*- Les Ambassades occidentales,
*- Les organisations et Les Commissariats des  droits de L’hommes
Nouakchott, le 24-12-2012

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