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lundi 17 décembre 2012

Communiqué IRA-Mauritanie: Non à la censure esclavagiste



Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA)
Communiqué
Non à la censure esclavagiste
Nous venons d’apprendre à l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) que le dénommé Ahmedou Ould M’Beyrik, membre de la Haute Autorité pour la Presse et l’Audiovisuel (HAPA) et président de la Commission chargée de la gestion du fond d’appui à la presse, a censuré le texte d’un auteur (le journaliste El Mehdy Ould Lemrabott) pour la simple raison que ce dernier abordait le cas d’une petite esclave. Cette jeune esclave, âgée de sept ans, avait été libérée par les soins de notre organisation (IRA)  dans la localité de Ain Varba au hodh Elgarbi en 2012. L’auteur, candidat à un concours organisé par la Commission présidée par Ould M’Beyrik, voulait, par cet acte de très grande noblesse, contribuer à la dénonciation des pratiques esclavagistes. Mais ce fut sans compter avec la censure et l’entrave systématique érigées en système de domination dans une Mauritanie qui se targue d’avoir accédé au poste de vice président de la Commission des Droits de l’Homme .
L’IRA qui avait nombre de fois attiré l’attention sur l’arbitraire des autorités mauritaniennes et d’une Administration inféodée aux seuls hauts fonctionnaires Bidhane aux dépends de toutes compétences Hratine ou négro-africaine, réaffirme sa ferme condamnation des agissements esclavagistes d’Ahmedou Ould M’beyrik qui s’apparentent fortement à ceux, récents, d’Ahmed Ould Ehel Dawoud sur Radio Coran et avant lui de la conférence donnée par Lemghassi qui s’adonnait à la réclame pour  le commerce des esclaves en Mauritanie.
A ce propos, IRA demande :
1-       Que soit levée la censure qui frappe la contribution d’Elmehdi Ould Lemrabott ;
2-       Qu’il soit mis fin à la marginalisation des cadres Hratine ;
3-       Qu’Ahmedou Ould M’Beyrik reçoive la sanction exemplaire qu’il mérite à l’instar de son modèle et inspirateur Ould Ehel Dawoud ;

Nouakchott le 17 décembre 2012
La Commission de Communication

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