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dimanche 7 octobre 2012

Meurtre de Ababacar Sy: Une famille entre indignation et résignation (+ Video)


Moctar Fall, oncle de Ababacar Sy
Moctar Fall, oncle de Ababacar Sy
ALAKHBAR (Nouakchott)-Le meurtre d’un jeune mauritanien par de jeunes libyens continue de susciter incompréhension et indignation. C’était ce vendredi 5 octobre, au stade Olympique, agressé et battu sauvagement à mort par ces bourreaux Ababacar Sy est parti dans la force de l’âge laissant derrière lui un avenir qui lui aurait souri sans nul doute;

Les causes de cet acte restent encore un mystère. Chez la famille auprès de qui Alakhbar s’est rendu samedi au quartier de la Socogim PS l’heure est à la consternation et à l’incompréhension. Ce qui explique d’ailleurs le silence pudique des parents face à nos journalistes. Seul l’oncle du défunt a pu surmonter sa peine pour se confier lapidairement sur cette affaire. Ainsi commence t-il par exprimer la peine incommensurable ressentie par toute la famille.

Ababacar Sy nous confie-t-il: «Un garçon sociable et d’un abord facile. Il était parti cet après midi-là au stade --comme tout enfant-- pour ses entrainements». Ce jour-là le jeune ne rentrera jamais. Le stade allait être une escale macabre vers sa dernière demeure. 

Selon toujours Moctar Fall, conseiller technique au ministère de Développement rural  c’est vers les environs de  19 heures qu’un appel signifia à la famille la terrible nouvelle : «Nous nous sommes rendus aux urgences pour constater la mort de mon neveu». Sur les circonstances ; aucun élément nouveau la police fait son travail présentement.

Revenant sur ce qu’ils ont pu constater concernant la victime, l’oncle avare de description par décence et par respect pour les oreilles pudibondes dira seulement  que  le corps était maculé de sang et truffé de blessures.  «Je n’irai pas jusqu’à décrire les blessures pour ne pas heurter la sensibilité de certains, mais il a été agressé sauvage et ce d’autant plus que l’un des présumés meurtriers est encore mineur.  Ce qui nous estomaque c’est qu’il est normal que des jeunes se bagarrent mais pas au point  de commettre l’irréparable».

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