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jeudi 27 septembre 2012

Campagne Publique d' Information aux Nations Unies ( Francais & Anglais )



 
US- Mauritanian Diaspora a organise une campagne publique d' information a l' occasion de la tenue de la 67eme Session de l' Assemblée Générale des Nations Unies, pour exposer les violations des droits de l' homme en Mauritanie a la communauté internationale. Outre la distribution massive de la déclaration, les membres de US- Maurtanian Diaspora ont eu l’opportunité d' engager des discussions fructueuses avec certains membres des délégations. La campagne a eu lieu le Lundi 24, Septembre 2012 au siège des Nations Unies.

B. Tandia


US-Mauritanian Diaspora
105 Roger Avenue # 2
Brooklyn, NY 11216
Phone : (347) 393-3056

Mauritanie : La Discrimination Persiste sur de Multiples Fronts
A l’occasion de la tenue de la 66eme Assemblée Générale des Nation -Unies, nous voudrions saluer le courage de toutes les victimes des violations des droits de l’homme à travers le monde. Par la même occasion nous voudrions encourager les militants des droits de l’homme à poursuivre leur lutte en l’honneur de la mémoire des victimes.
 Malgré les efforts déployés par les défenseurs des droits de l’homme pour promouvoir la liberté et la justice, le tableau des droits de l’homme demeure sombre en Mauritanie. Depuis l’avènement au pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, président, auto-imposée, la situation des droits de l’homme continue à se détériorer.
 Nous voulons rappeler au président Ould Aziz que la Mauritanie est un pays multiculturel et multiracial. Par conséquent, aucune tentative de supprimer la culture de la communauté noire de l’identité nationale du pays ne sera tolérée. Le président doit tirer des leçons des derniers troubles sociaux de 1966, 1979, 1986, et autres. Les évènements tragiques de 1989-1991, ayant donné lieu à des exécutions extrajudiciaires et les déportations massives de Mauritaniens noirs, ont leur origine dans de tels troubles. Les droits des victimes restent toujours ignorés par le gouvernement. Pendant plus de 20 ans, les refugiés mauritaniens ont lutté désespérément pour recouvrer leurs droits en tant que citoyens mauritaniens. Certains d'entre eux sont actuellement en grêve de  la faim au Sénégal pour faire entendre leur voix. Nous partageons leur souffrance et soutenons leur demande de justice.
 Malgré la criminalisation de l’esclavage pour la première fois en 2007, les leaders du mouvement abolitionnistes continuent à faire l’objet d’arrestations et de poursuites arbitraires, pendant que les propriétaires d’esclaves jouissent de la protection de l’ Etat.
 Le plan du Président Ould Aziz à effacer présence des Noirs en Mauritanie à travers un recensement discriminatoire est une évidence de mauvais jugement. Le deni de la citoyenneté mauritanienne aux Noirs en Mauritanie est indicatif d’un racisme profond qui doit être confronté avec fermeté. Malgré les séries de protestations organisées par la communauté noire, les mesures problématiques sont toujours en place. C’était au cours de l’une de ces protestations que le jeune Lamine Mangane est tombé sous balles des forces de sécurité racistes du Président Oul Aziz. Nous soutenons la marche qu’organise TPMN pour lui rendre hommage le 27 Septembre 2012, date anniversaire de son assassinat.
Au lieu de s’attaquer aux graves violations de droits de l’homme auxquelles le pays est confronté, le Président Ould Aziz continue d'alimenter les tensions en remuant le couteau dans la plaie encore fraiche de la communauté noire. La récente reforme des services de sécurité en est une illustration. Toutes les nominations clés qui ont été annoncées concernent les membres d’une seule communauté, à savoir le groupe arabo-berbère. Cette décision a suscité de l’indignation des Négro-mauritaniens. Une institution aussi cruciale que les forces de sécurité doit refléter la diversité du pays.
 Vu le tableau sombre des droits de l’homme du pays, nous considérons la Mauritanie disqualifiée a siéger au Conseil des Droits de l’Homme des Nations- Unies. Nous exhortons l’Assemblée Générale des Nations-Unies à accorder une attention particulière à la situation des discriminations en cours Mauritanie avant qu’il ne soit trop tard.
 Le 24 Septembre- New York   

US-Mauritanian Diaspora
105 Roger Avenue # 2
Brooklyn, New YN 11216
(347) 393-3056
Mauritania: Discrimination Persists on Multiple Fronts

As the United Nations General Assembly is gathering on the occasion of its 67th session, we would like to salute the courage of all the victims of human rights violations around the world. By the same token, we would like to strongly encourage human rights activists to pursue their struggle in honor of the memory of the victims.

Despite efforts by human rights activists to promote freedom and justice, the situation of human rights in Mauritania remains bleak. Since the self-imposed president, Mohamed Ould Abdel Aziz, took power, the situation of human rights has continuously deteriorated.

We want to remind President Mohamed Ould Aziz that, Mauritania is a multicultural and multiracial country and attempts to deny Black Mauritanians their cultural identity will not be tolerated. The president should learn from past social unrests in 1966, 1979, 1986, and others. The tragic events of 1989-1991 resulting in extra-judicial killings and mass deportations of Black Mauritanians had their origin in such tensions. Justice is still denied to victims of those tragic events. For over 20 years, Mauritanian refugees have been desperately struggling to recover their rights as Mauritanian citizens. They are currently organizing a hunger strike in Senegal to get their message across. We share their suffering and support their demand for redress.

Although slavery was criminalized for the first time in 2007, leaders of abolitionist movement are being arbitrarily arrested and prosecuted, while slave owners enjoy state protection.

President Ould Aziz’s plan to erase Black culture from the national identity of the country through a discriminatory civil registration exercise shows poor judgment. Denying the citizenship of Black Mauritanians is indicative of a deep-seated racism that must be confronted with firmness. Despite series of protests organized by the Black community, the problematic measures still remain in place. It was during one those protests--- the young Lamine Mangane fell under the bullets of the racist security forces of President  Ould Aziz. We support the March of TPMN to pay tribute to him on September 27, 2012, the anniversary date of his killing.

Rather than confront the grave human rights violations occurring in the country, the President Ould Aziz has chosen to fuel the tensions by stirring the knife in the fresh wounds of the Black community. The recent overhaul of the security services is an illustration. All key appointments that have been announced draw from only one of Mauritania ’s ethnic communities—Arab/Berbers. This has sparked indignation among Black Mauritanians. An institution as crucial as security forces should reflect the diversity of the country.

Considering the poor human rights record of the country, we have found Mauritania to be unfit to be a member of the UN Human Rights Council. We call upon the UN General Assembly to pay special attention to the seriousness of the situation in Mauritania before it gets too late.

September 24, 2012- New York

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