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lundi 9 juillet 2012

Nous N'avons pas un Problème d'Unité! Nous manquons d’idéal



Oui j’acquiesce. Nous devons échanger avec civilité, paix mais avec intransigeance quant aux principes qui doivent guider tout mauritanien révolté, blessé, trahi et banni d’une société médiocre ou seuls les médiocres sont récompensés. Et d’un !

De deux. Oui je suis d'accord que l'on taise nos divergences mais nous ne devons pas, tout le temps, se livrer à cet exercice de peur de tomber dans le Nifaqh, l'hypocrisie qui est la chose la mieux partagée..........

De trois: Il est temps que l'on organise un BILAN sans complaisance de notre décennie ou de nos décennies d’opposition. Nous serons ce qui a été fait de BIEN et de MAL. Et ce que nous projetons être.

Subséquemment chacun comprendra que ce pays nous appartient a tous: aux maures, aux noirs. Que les premiers le sachent très bien. Que les deuxièmes même ceux qui sont les valets du système maure le sachent aussi. Et que les noirs, les vrais combattants, le sachent aussi et qu'ils sachent surtout que nos divergences respectives et nos ambitions différentes doivent, à mon sens, être comprises comme étant la nature même de notre vie humaine.

Nous n’avons pas un problème d’UNITE mais d’IDEAL. Loin de constituer un blocage comme le pensent les plus limités d’entre nous, les discussions, sont au contraire, des facteurs de richesse et de vitalité allant normalement dans le sens de pousser les débats à être plus fécond pour notre société…………L’idée serait de se construire UN IDEAL, un esprit, une conscience forte de ce que nous sommes, de notre histoire et de notre vécu et des moyens que nous devons déployer pour atténuer voire faire disparaitre les défis qui pourraient influer négativement sur le destin commun d’un pays…. Et de surcroit, nos partis politiques, nos organisations, nos personnes, nos leaders et nos intellectuels les plus chevronnés, nos familles, nos régions, nos enfants, nos femmes ne COMPTENT RIEN pour ce que nous avons en commun : La Mauritanie et le prix à payer pour la paix inter et intra-générationnelle. Cette question de l’intérêt de toutes les composantes nationales priment sur TOUT. Hélas c’est là tout le hiatus qui explique la conclusion hâtive, facile et définitive que la plupart des noirs se plaisent à faire…..C’est PLUS COMPLIQUE QUE L’unité organique que l’on chante partout…..

Minimes sont ceux d’entre nous qui peuvent se détacher pour aller loin dans la tolérance, la coexistence et la contradiction au sens philosophique du terme. Et comme disait l’autre une société qui fonctionne sans principes, est une société qui chemine vers la MEDIOCRITE, LA DECADENCE, LA CUPIDITE INTELLECTUELLE qui sont en INFLATION NOTOIRE dans notre pays et dans notre societe et nos structures respectives……..et cela qui est revoltant et c'est en le comprenant que chacun doit montrer un exemple dans sa profession, son appartenance politique..............

Peu de gens intègrent justement ces faits dans leur idéal ; On perçoit la politique comme un moyen de s’enrichir, de se servir et de s’occuper de soi et de sa famille politique, biologique, communautaire voire raciale…..Ce que je dis ici a été bien réussi par les gouvernants d’hier et d’aujourd’hui qui ont PILLE l’argent public. Ils sont tous riches sans commune mesure. Ils ont réussi à avoir des richesses immenses. En prenant l’exemple des négres qui accompagnent les forfaits, on perçoit l’immense abime infligée à notre société…... Quand vous allez a Boghe, Bababe, Mbagne, Kaedi, Selibabi, Lexeiba etc. nos noirs alliés du racisme et de l’humiliation de leurs frères rivalisent dans la construction des villas les unes plus chics que les autres………..Leurs maisons sont belles, ultramodernes et les meilleurs de la vallée……….C’est le fruit des détournements, de la corruption et des bonus pour services rendus à l’hégémonie maure. C’est cette malheureuse philosophie de survie qui a miné l’opposition et la diaspora et il n’est pas rare de rencontrer des opposants extrêmement riches et dont la richesse est justement générée par une forme de clientélisme, de parasitisme et de corruption qui ont conduit à la massification des refugies politiques qui desservent notre combat……..

Voilà pourquoi nous avons le sentiment d’ailleurs vrai d’être  dominés et trahis à chaque étape..................parce que nous n'avons jamais eu l'intelligence ni même la grandeur philosophique, humaine et intellectuelle de vivre ces différences dans une dynamique de recherche de solutions. Une communauté, quelle qu'elle soit, doit se fixer UN IDEAL POLITIQUE et que chacun doit s'y mettre sincèrement, consciemment et surtout avec conviction (Fimde en pulaar)...........Ils ne suffit pas d’être VICTIMES, Il ne sert arien d’être seulement diplôme et capable de faire quelque chose de technique et/ou d’administratif, encore faut-il avoir le sens de la responsabilité, du détachement et de l’intérêt de notre pays……………De telles valeurs ne s’acquièrent pas forcement à l’école mais se pratiquent et se vivent dans les partis politiques, les organisations politiques et humanitaires, dans les sociétés et dans leur dynamisme réfléchi d’où le rôle sublime que doivent jouer ceux et celles qui se définissent et/ou se proclament ou s’autoproclament LEADERS, INTELLECTUELS, CHEFS RELIGIEUX, SAINTS……………. ………………..

Un idéal ne se construit jamais dans le rapport que l’Homme a avec l’immédiateté ; C’est cette immédiateté qui entre en contradiction avec le discours tenus et rabâchés dans des déclarations blindées qui sont en contradiction quotidienne avec notre VECU et de ce que devrait être notre idéal politique.

ADAMA NGAIDE. USA

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