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dimanche 15 avril 2012

Harratins et Négres de services : Mercenaires contre leur communauté ?

 
Biram Ould Dah Ould Abdeid tire sur tout ce qui bouge.Les élites maures et haratines ne sont plus les seules indexées d’ériger en système la féodalisation de rapports sociaux inégaux entre les composantes nationales.Ceux qu’on désigne parfois sous le vocable de « négres de service », à la solde absolue des dirigeants sont aussi accusés par le leader de l’Ira de mercenaires contre leur communauté, comme leurs frères haratins contre "Ewlad Amhoum" (cousins consanguins).
Dans un entretien accordé à Kassataya, relative aux rapports culturels des communautés nationales, Biram a indiqué que « considérer que nous sommes des frères à cause de la couleur de la peau, c’est superficiel et erroné parce que l’esclavage n’a pas de couleur de peau et on peut à la fois être noir et esclavagiste ». Si le leader de l’Ira I est convaincu que les Haratines ne peuvent en aucun cas rester dans la sphère arabe « parce que cette situation signifierait la continuité de l’esclavage », il ne perd pas de vue ceux qu’il a appelé « les fils de grandes cases » des communautés noires, au sein desquels est recruté a recruté le corps des indicateurs aussi bien chez les Soninkés, les Wolofs que les Peuls ou Bambaras. Pour Biram, ce corps a vraiment joué un rôle extraordinaire dans le nettoyage ethnique de ses propres communautés, précisant qu’ils continuer de jouer jusqu’à aujourd’hui ce déplorable rôle de mercenaires contre leur communauté. Le leader reproche à ses fils de garder un black-out total sur les supplices des leurs, à telle enseigne, que partis loin à l’étranger des cercles de répression et de l’injustice dans leur pays, ils ont toujours refusé de piper mot sur ces inégalités sociales. Pour lui, ils sont partis à Bruxelles et à Genève dire qu’il n’y a jamais eu de déportation, qu’il n’y a jamais eu de morts, qu’il n’y pas de veuves, pas d’orphelins. A la question de kassataya « qui sont-ils ? », il répondit : « ce sont les fils de grandes cases de toutes les communautés noires qu’ils soient Soninkés ou Wolofs. Vous vous rappelez de Yahya Kane, de Sada Kane, de Sidna Sokhna, de Diop Mamadou Samba Hawoyel, la liste est longue. Jusqu’à maintenant, il y a encore des nègres de service qui jouent.... ». Les haratines ne semblent pas échapper à cette tradition de mercenariat, puisque Biram affirme qu’ils sont utilisés à leur tour par le pouvoir mauritanien contre les autres frères, citant les cas de Ould Boili et de Bomba Ould Dramane, contrairement à « Boidiel Ould Hoummeid et Messaoud Ould Boulkheir » auxquels il est reproché plutôt de s’opposer à l’émancipation de leur communauté selon Ould Abeid.

Md O Md Lemine 

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