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mercredi 25 janvier 2012

IRA Mauritanie : Nouvelles adhésions et retour sur l’affaire Ain Farba - [Rep. Photos].


Mercredi 25 janvier, l’organisation défense des droits humains, IRA Mauritanie, a organisé une conférence de presse à Nouakchott. Au cours de cette conférence, Alioune Fassa, économiste à l’université de Nouakchott, Abderrahmane Ould Abdellahi, avocat, Mohamed Ould Brahim, professeur du secondaire et Bouchra Mint Jibril Jiddou ont annoncé leur adhésion à IRA Mauritanie.

Il a été essentiellement question de l’affaire d’Ain Farba au cours de cette conférence. Rappelons que Des militants de IRA, partis porter assistance au jeune Mohamed Lemine Ould Mbarreck, présumé esclave a Ain Farba ont été arrêtés par la gendarmerie.

Le 14 janvier 2012, IRA Mauritanie transmet des photos de ses militants en caleçon et enchaînés. Selon l’organisation ces photos ont été prises à l’intérieur de la brigade de gendarmerie d’Ain Farba.

Des photos dont l’authenticité a été contestée par les autorités. Pour IRA, elles (ces photos) sont « l’incarnation de la réalité vivante du régime de garde a vue de ses militants pendant leur séjour carcéral à la brigade de gendarmerie d’Ain Farba. »

Ely Ould Raava,
Ahmed Ould Hamdy, Lehbouss Ould Oumar et Mehdi Ould, les quatre militants qui étaient gardés a vue a Ain Farba ont témoigné pendant la conférence de presse. Ils ont affirmé avoir subi traitement inhumains et dégradants. Dans le rapport de IRA Mauritanie portant « esclavage, torture et photographie en Mauritanie », il est rappelé « les circonstance exacts de l’affaire d’Ain Fraba. »

Avant l’entame des témoignages des nouveaux adhérents, le président de IRA Mauritanie, Birame Ould Dah Ould Abeid, a remercie la presse et le barreau mauritanien ; « deux secteurs difficiles a dompter par les régimes arbitraires qui se sont succédé en Mauritanie. » Il a ajouté a l’endroit du président de la république « nous sommes prêts aller en prison pour secouer le joug de la dictature. »

Par rapport à l’affaire Raja, une fille qui a reçu il y a trois jours une balle dans la poitrine, Birame Oould Dah Ould Abeid a dit « du fait de la présence du fils du chef de l’État parmi les trois suspects, la justice n’est pas allé au rythme qu’il faut et de la manière qu’il faut. »
































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