Translate

jeudi 20 octobre 2011

Le dialogue politique est « un leurre et un justificatif commode de l’impunité », juge Birame Ould Dah




Birame Ould Dah Ould Abeid, président de l'IRA-Mauritanie
Birame Ould Dah Ould Abeid, président de l’IRA-Mauritanie, a qualifié mardi matin, lors d’une conférence de presse, le dialogue politique qui se termine ce mercredi, de « leurre et de justificatif commode de l’impunité ».
« Durant toute la période de son déroulement, le système a piétiné les corps et les âmes de Harratins et des mauritaniens libres à Nouakchott, Nouadhibou, Boutilimit, Rosso, Kiffa, Kaédi et Aleg. Au plus fort de cette pseudo concertation, la force brute battait, humiliait, torturait, jugeait, condamnait et emprisonnait des foules pacifiques », a déclaré le président de l’IRA-Mauritanie.
Birame Ould Dah Ould Abeid s’exprimait en marge de la journée internationale contre l’esclavage, célébrée chaque année, le 18 octobre.
« Ce dialogue est bel et bien la répétition de la tromperie éponyme qu’initiait, de son temps de triste mémoire, l’ex-dictateur Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya en 2005, pour leurrer et diviser l’opposition au moment où son pouvoir vacillait », a indiqué Birame Ould Dah Ould Abeid.
« Comme son maître à penser, patron et formateur à l’école de la tyrannie, Ould Abdel Aziz tente de gagner du temps en semant la discorde au sein de l’opposition », a-t-il ajouté.
Selon Birame Ould Dah Ould Abeid, ce dialogue a été pensé et confectionné au plus haut niveau de la hiérarchie militaire. « Il vise à renvoyer, au monde, une image tronquée mais rayonnante du système d’hégémonie tribale », a-t-il soutenu.
 référence à www.info2larue.wordpress.com

3 commentaires:

  1. Nouadhibou, Boutilimit, Rosso, Kiffa, Kaédi et Aleg. Au plus fort de cette pseudo concertation, la force brute battait, humiliait, torturait.

    RépondreSupprimer
  2. Nouadhibou, Boutilimit, Rosso, Kiffa, Kaédi et Aleg. Au plus fort de cette pseudo concertation, la force brute battait, humiliait, torturait.

    RépondreSupprimer
  3. Ce dialogue est bel et bien la répétition de la tromperie éponyme qu’initiait, de son temps de triste mémoire, l’ex-dictateur Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya en 2005.

    RépondreSupprimer