Translate

mercredi 3 août 2011

Les esclaves Chrétiens du Sud-Soudan témoignent

Source: Razziés et emmenés dans le Nord Soudan Arabe en vertu de la charia qui autorise l’esclavagisme, des milliers de Chrétiens du sud sont exploités. Une réalité islamique existant aussi au Nigéria, en Arabie Séoudite (et même au Maroc !) qui n’est dénoncée par personne en France.
Le professeur de droit musulman Sami-Aldeeb précise les fondements doctrinaux de l’esclavage islamique : “Al-Mawdoudi (sa bio), entre autres, est en faveur du retour à l’esclavage. Il consacre de nombreuses pages à cette question. Un professeur égyptien de l’Université de Qatar – qui avait fait son doctorat en droit à la Sorbonne – a écrit un projet de loi visant à remplacer les conventions de Genève. Ce projet de loi comprend des dispositions sur l’esclavage. Les femmes des vaincus seront distribuées aux musulmans comme esclaves.”
Pour aller plus loin lire:
324095169.jpg


Présentation de l’éditeur
” Les Arabes ont razzié l’Afrique subsaharienne pendant treize siècles sans interruption. La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés ont disparu du fait des traitements inhumains. Cette douloureuse page de l’histoire des peuples noirs n’est apparemment pas définitivement tournée. La traite négrière a commencé lorsque l’émir et général arabe Abdallah ben Saïd a imposé aux Soudanais un bakht (accord), conclu en 652, les obligeant à livrer annuellement des centaines d’esclaves. La majorité de ces hommes était prélevée sur les populations du Darfour. Et ce fut le point de départ d’une énorme ponction humaine qui devait s’arrêter officiellement au début du XXe siècle. “
Biographie de l’auteur
L’anthropologue et économiste Tidiane N’Diaye est l’un des grands spécialistes des civilisations négro-africaines et de leurs diasporas. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur ce sujet.



354 esclaves soudanais ont été libérés !



L’esclavage existe encore aujourd’hui. CSI lutte contre ce fléau : début avril 2011, John Eibner, collaborateur de CSI, est rentré de son voyage au Sud-Soudan. Une fois de plus, CSI a permis à des centaines d’esclaves, chrétiens et juifs, de reconstruire leur existence dans leur patrie.



Ngor Angok Malith, 14 ans, explose de joie : il en a fini avec l’esclavage au Nord-Soudan et il vient d’être rendu à sa mère. Durant ces dix dernières années qu’il a passées dans le village de Futa (Nord-Soudan), le garçon a subi de graves sévices physiques et psychiques, infligés par Ibrahim, son maître bédouin appartenant au peuple de baggara.
Ngor Angok Malith (à gauche) et sa mère CSI  


Ngor avait été renommé « Musa » par son maître. Il est l’un des 354 esclaves noirs sud-soudanais qui ont été libérés le mois dernier par CSI et ses partenaires soudanais.


Le soutien de nombreuses personnalités américaines



Le directeur de la branche américaine de CSI, John Eibner, était accompagné par plusieurs compatriotes : on pouvait notamment trouver Ellen Ratner et Tony Sayegh (commentateurs à « FOX News »), Lynn Beck (« Beck Management Group »), Diane Gooch (membre du mouvement civil « Strong New Jersey »), le Dr Charles Jacobs (Groupe américain anti esclavage), Rabbi Joseph Polak (aumônier de l’université de Boston), Bruce Ratner (entrepreneur), Rebecca Ratner (productrice de cinéma) et Kate Taylor (chanteuse et parolière).

La plupart des esclaves libérés avaient été capturés par les forces armées du gouvernement soudanais au cours de la dernière guerre civile (1983 – 2005) pour être exploités par des maîtres arabes au Nord-Soudan. Certains enfants libérés sont issus de l’union entre des femmes esclaves et leurs maîtres nord-soudanais. Le président soudanais Omar Bashir avait conféré ouvertement le statut de « djihad » à la guerre menée par son gouvernement islamiste contre les communautés non-musulmanes du Sud, légalisant ainsi l’asservissement des Sud-Soudanais, en accord avec la « charia », loi traditionnelle islamique.



Défigurée : Deborah Arop Mawien CSI  

 
Enfin libres !

Deborah Arop Mawien, 42 ans : sa gorge tailladée lors d’un simulacre d’exécution pour la punir d’avoir résisté au viol ; forcée à se convertir du christianisme à l’islam ; renommée « Mariam » ; insultée pour son appartenance raciale et religieuse ; séparée de ses trois enfants restés chez son maître à Magadam (Nord-Soudan) ; …

Ayel Akot Bol a mis au monde un fils de son maître CSI  


Ayel Akot Bol, 37 ans : sa poitrine poignardée ; violée par plusieurs hommes, ayant même donné naissance au fils de son maître ; menacée de mort ; forcée à se convertir à l’islam ; victime de mutilations génitales ; renommée « Fatma » ; souvent battue et insultée ; forcée à travailler sans salaire ; sans nouvelles d’un de ses enfants resté à Tabun (Nord-Soudan) ; …


Crime contre l’humanité



Le gouvernement soudanais a suspendu les « expéditions esclavagistes » quand il a signé le traité de paix (CPA « comprehensive peace agreement ») en 2005. Ce traité a cependant omis de préciser un moyen de libération et de rapatriement des esclaves. Selon une source proche du gouvernement soudanais, James Aguer Alic, plus de 35 000 Sud-Soudanais se trouveraient encore comme esclaves au Nord.

« L’asservissement continu de Sud-Soudanais noirs au Nord-Soudan et l’indifférence de la communauté internationale à l’égard de ce "crime contre l’humanité" reconnu, atteignent la valeur de 9 sur l’échelle de Richter de la dépravation morale, » a pu dire Ellen Ratner, responsable du « Talk Radio News » à la Maison Blanche.

Tony Sayegh ajoute que « le monde ne peut plus continuer à nier la tragédie humaine qui a eu lieu au Soudan. Il faut maintenant changer notre attitude et notre politique à l’égard de la pratique violente du Nord qui asservit les chrétiens du Sud. »

Le rabbin Polak a rappelé que le peuple juif avait été asservi autrefois en Égypte. À l’approche de la pâque juive, il a encouragé les esclaves libérés à rendre grâce régulièrement pour leur délivrance.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire