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jeudi 5 mai 2011

Question au Général Biram : Comment s'y prendre?




Bonjour M. le futur libérateur des ex esclaves.J’ai un ami taraudé par une question qu’il m’a recommandée de vous poser pour avoir les idées plus claires dans la tête et surtout pour éviter de se retrouver dans l’œil de votre cyclone et de vos compagnons qui, une fois la proie repérée dans leur champ visuel, ne connaissent plus le repos avant de l’abattre en la dénonçant, en exigeant son arrestation et son jugement.
Mon ami est boutiquier à Nouakchott. Il a été contacté par une ex esclave pour faire apprendre à son enfant le métier du commerce, en attendant de lui constituer un capital avec lequel il pourra lui-même gérer dans l’avenir une échoppe et contribuer ainsi à sa propre indépendance et à celle de sa mère et de ses autres frères bambins. Des marmailles encore à la charge des ex maîtres, lesquels sont gagnés par la frousse de nourrir des bouches sans la moindre contrepartie, contraints par la menace biramiste, de se débrouiller pour cuisiner, apporter l’eau, garder les chèvres …N’ayant pas bénéficié de la culture de la mobilité, ces maîtresses habituées au gavage et de dimensions « kilogrammiques » n’arrivent pas encore à s’habituer au nouvelles exigences, car toute leur vie durant, ils n’avaient jamais lavé une « kedha » ou emmener ‘un oud min lehtab » Ainsi pour dire, l’ami boutiquier avait donné son feu vert à la pauvre dame ; certain qu’elle avait besoin de l’aide, mais aussitôt l’enfant venu sur les frais des ses maigres ressources de sa maman, le détaillant lui remit un billet de 1.000 Um et lui dit de retourner chez lui en attendant que les choses se calment et que Biram apporte des éclairages plus édifiant à l’opinion sur les attitudes à observer sans risque de s’exposer à la loi, tout en ouvrant les bras à ses frères d’hier. La question qui se pose ici est donc de savoir comment trouver une alternative à ce type de situations très fréquentes où on se trouve devant les cas d’une mère ex esclave n’ayant pas de moyens pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses enfants dont certains sont encore adolescents, et par conséquent capables de l’aider à assurer son autonomie par rapport aux ex maîtres, également devant des jeunes qui peuvent apprendre le coran, l’école ou d’autres métiers mais qui sont renvoyés à cause des risques qu’ils présentent à ceux qui peuvent les aider. Merci Dr de votre précieuse aide pour résoudre ce dilemme qui n’est présenté ici qu’à titre illustratif pour montrer les défis de l’honorable lutte que vous menez pour l’égalité entre les hommes
Mohamed Ould Mohamed Lemine
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1 commentaire:

  1. J'avai une question similaire. Une maitresse m'a demendee' mon conseil concernant une fame qu'elle a 6 enfants et apres les convocations et plaintes recentes. J'ai suggere'qu'il ne faut pas employer ceux qu'ils n'ont pas l'age legal que ce soient les conditions et que pour les autres il ne faut pas les employer si ils sont de ex-esclave d'elle meme ou discidants des ses ex-esclaves. je leur dit encore qu'il faut consulter les orgainisations et les activist conus sur le champ de la lutte contre l'exclavage.

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