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mercredi 16 février 2011

Ecoutez le débat sur l’esclavage de la radio Africa no1


Présentation de l’émission

Présentation de l’animatrice

Le JDA est une des émissions les plus célèbres de la radio africaine. C’est la voix des peuples d’Afrique.
Chaque jour de la semaine, les auditeurs du continent appellent la plate-forme téléphonique de la radio.
Un seul numéro de téléphone , disponible 24h/24 : 00 33 (1) 55 07 58 05. Chaque intervenant dispose de 2 minutes pour exprimer son point de vue. Chaque jour une sélection des meilleures interventions sur les sujets d’actualité est diffusée dans le Journal des Auditeurs. Le JDA est un exercice unique de démocratie directe.
Eugénie DIECKY interpelle et questionne la diaspora sur l’Afrique et son devenir dans la marche du monde. Depuis 1985, Eugénie parle de l’Afrique et de ses problèmes, avec force et sans concession : problèmes de développement, de la femme, de la diaspora. Elle anime avec brio, tour à tour, une émission sur les femmes, AFRICAVIE, un magazine culturel. En 2002, elle est nommée directrice des programmes.
Depuis 2004, elle anime les « Matins d’Eugénie » et « Le Journal des Auditeurs ».
 

JDA du Mercredi 16 Février

Par webmaster, le 16 février 2011
AFRIQUE & OCCIDENT : Traite des êtres humains et esclavage sexuel progressent en Afrique de l’Ouest et australe ; cette réalité est vraie en Occident également.


Au Zimbabwe : la pauvreté et la situation économique difficile poussent des filles et des garçons à se prostituer en Afrique du Sud et les chômeurs sont utilisés comme des esclaves
En Mauritanie : l’esclave historique des Mauritaniens noirs se poursuit malgré des efforts encore insuffisants du gouvernement
En Occident : poussés par le chômage, l’appât du gain et la vie facile, des jeunes hommes et femmes venues d’Afrique sont réduits en esclavage dans beaucoup de grandes villes européennes. Les jeunes footballeurs qui quittent l’Afrique dans l’espoir de rejoindre les grands clubs mais qui sont abandonnés et/ou utilisés par des agents véreux qui les gèrent comme des esclaves ; Que faire devant l’afflux des migrants vers l’eldorado européen ou sud-africain ? Comment mettre fin à l’esclavage en Mauritanie, à Madagascar, etc. ?
POUR EN PARLER :

Hanoune DIKO, association des Haratine de Mauritanie

Christian EGER TATY, journaliste, correspondant d’AFRICA N°1 à Johannesburg

Geneviève COLAS, coordinatrice du Collectif « Ensemble contre la traite des êtres humains »
La traite des êtres humains entre le Zimbabwe et l’Afrique du Sud a atteint des proportions alarmantes. En moyenne, 7000 personnes par mois sont touchées. La plupart des victimes sont contraintes à la prostitution par des bandes de trafiquants.
Selon un rapport que vient de publier l’organisation ZimRights (Droits de l’Homme du Zimbabwe), les trafiquants s’attaquent en particulier aux personnes qui quittent le pays sans avoir une information suffisante. Les femmes et les enfants fuyant les problèmes politiques et économiques du Zimbabwe, attirés par la promesse d’emplois en Afrique du Sud, sont les plus touchés. Un nombre élevé de ces individus a été contraint à la prostitution par un réseau de trafiquants d’êtres humains. Le rapport indique que les trafiquants sont le plus souvent au poste frontière de Beitbridge où ils perçoivent une avance de frais pour le transport de leurs clients, illégalement vers l’Afrique du Sud.
Mauritanie : le président de l’IRA et cinq de ses membres condamnés en raison de leurs activités abolitionnistes
L’esclavage en Mauritanie continue d’exister bien qu’il ait été aboli en 1981. Il concerne les descendants des Noirs asservis il y a des générations qui sont appelés aujourd’hui "Maures noirs" ou Haratines en Mauritanie et travaillent en partie encore comme esclaves pour les « Maures blancs » ou Bidhans. On ne connait pas exactement le nombre des esclaves dans ce pays, mais on estime qu’ils sont des centaines de milliers. L’experte de l’esclavage moderne Kevin Bales estime que la proportion d’esclaves dans la population totale est la plus haute du monde.
Le gouvernement mauritanien nie l’existence de l’esclavage dans le pays. Il y a des organisations en Mauritanie comme ‘’El Hor’’ et ‘’SOS Esclaves’’ qui luttent contre l’esclavage. Le 8 août 2007, le parlement du pays a adopté une loi criminalisant l’esclavage, puni de dix ans d’emprisonnement1.
France & Europe : « Ensemble contre la traite des êtres humains » :
Le Collectif « Ensemble contre la traite des êtres humains », conscient de la nécessité de travailler en réseau, a été créé pour lutter efficacement contre toutes les formes de ce fléau. Il regroupe, depuis le 28 mai 2008, 25 associations françaises, engagées de façon directe ou indirecte avec les victimes en France ou dans les pays de transit et d’origine de la traite. Déterminé à lutter contre la marchandisation de la personne, il se mobilise avec un double objectif : sensibiliser le grand public à cette question complexe et amener les décideurs politiques, français et européens, à s’engager fortement contre cette forme de criminalité.
MAGHREB en Révolution : Libye : sur Facebook, la révolte gronde contre Kadhafi.

- Le vent de la révolution qui souffle au Maghreb et qui a emporté les présidents MOUBARAK et BEN ALI, voisins directs de la Libye, menacerait-il la Libye ?
- Quel rôle joue Facebook et les autres réseaux sociaux dans cette révolution « démocratique » dans le Maghreb ?
- Les réseaux sociaux pourraient-ils jouer le même rôle dans les pays de l’Afrique subsaharienne ?
POUR EN PARLER :

Louis KEUMAYOU, journaliste, président de l’APA- Association de la Presse Africaine
Plusieurs appels à manifester pour la journée de jeudi 17 février contre le "Guide" libyen Mouammar Kadhafi ont été lancés sur Facebook. Inquiet, cerné par deux révolutions - l’une en Tunisie et l’autre en Égypte -, le régime tente de discréditer la mobilisation en maniant la carotte et le bâton.
Depuis plusieurs semaines, se basant sur les modèles voisins des révolutions tunisienne et égyptienne, des appels à manifester pour ce jeudi 17 février en Libye circulent sur internet. Un groupe Facebook, à l’origine de la mobilisation, regroupe quelque 4 400 membres sous le slogan « Révolte du 17 février 2011 : pour en faire une journée de colère en Libye ».
Par ailleurs, un autre groupe de plus de 2 600 membres invite à faire de cette même date « une journée de colère contre la corruption et le népotisme » pour commémorer la mort d’au moins quatorze manifestants à Benghazi (nord-est), le 17 février 2006, quand les forces de l’ordre libyennes avaient violemment réprimé des manifestants ayant attaqué le consulat d’Italie pour protester contre la publication de caricatures de Mohammed.
Loin de faire le dos rond en attendant patiemment que l’orage passe, le pouvoir libyen est extrêmement fébrile.

écouter l'émission

JDA du Mercredi 16 Février :

Écoutez le débat 


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