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dimanche 9 janvier 2011

Biram Ould Abeïd Ould Dah Réaction sur le verdict depuis le box des accusés

Biram Ould Abeïd Ould Dah
 Réaction sur le verdict depuis le box des accusés
 
Six mois de prison ferme pour Biram et deux de ses camarades
Le détenu militant s droits de l’homme, Monsieur Biram Ould Dah Ould Abeïd a déclaré dans un entretien avec le site (www.ar.initi.net); quelques instants seulement après la lecture du verdict tombant à son encontre, que le recours en ce moment particulier du parti au pouvoir à la constitution d’une commission de droits de l’homme « n’est en réalité qu’une manoeuvre  médiatique dilatoire et un détail sans importance ». A la question s’il n’a pas été surpris par la peine prononcée par la cours criminelle, il a répondu : « ce verdit est l’une des manifestations de la défaite du régime face à notre activisme et nos actions sur les scènes nationale et internationale. Ses présomptions d’accusations et la sentence qui s’en est suivie ne sont qu’une simple réaction à la fois injuste et illégale dont l’idée en soi constitue une conspiration fomentée par le système face à l’adhésion en masse  des laissés-pour-compte et les hommes libres de tout bord à l’intérieur et à l’extérieur du pays à l’IRA ». Il a également ajouté, d’au-dessus du box des accusés, que le Général Mohamed Ould Abdel Aziz est derrière la peine prise à l’encontre de ses co-détenus et lui-même qualifiant ces agissements de « tentative désespérée afin de bloquer l’élan militant que s’est fixé notre organisation en faveur du peuple mauritanien pour le libérer du système esclavagiste et du joug de la prévarication ». Il a, en outre, dit que le recours par le pouvoir à la caporalisation de la justice pour régler ses comptes avec les défenseurs des droits de l’homme est une tentative visant à «  compenser son échec en matière de débat d’idées intellectuelles, scientifiques et médiatiques lequel confirme chaque jour davantage la victoire et partant la suprématie morales de notre organisation sur les institutions étatiques et sociétales récalcitrantes à la culture de l’égalité, de la liberté et au respect des droits humains. Et de lui d’ajouter « Tout recours par un  pouvoir d’exception à l’instrumentalisation de la justice à travers son travestissement et sa réduction en pilier obscurantiste pour lui faire porter ses propres pêchers constitue une injustice criante. Telles sont, en fait, les habitudes de ce régime odieux et autarcique complètement défait au niveau de toutes les confrontations transparentes et légales que nous lui avons livrées ». Et Biram de continuer à dire : « Malheureusement la justice mauritanienne aura une fois encore prouvé par ce procès calamiteux sa partialité et son suivisme au système politique et ce en érigeant le mensonge en vérité. Ce procès aurait pu entretenir l’espoir que les laissés-pour-compte et les couches opprimées n’ont jamais cessé de nourrir dans les instances judiciaires. La responsabilité de la justice est lourde. Mais lorsque celle-ci accompagne le pouvoir dans ses intentions frauduleuses, c’est la déception qui gagne le coeur des déshérités et les pousse, sous l’effet de la détresse, à prendre des décisions désespérées aux conséquences malencontreuses  tant sur l’unité nationale et la paix civile que sur la survie de la nation.             

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