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dimanche 5 septembre 2010

Ce discours qui est cher au général Aziz


Image de :http://www.initi.net/


Le général Ould Abdel Aziz déclare « avoir fait un coup d’Etat pour sauver la démocratie ». Le général continue son débâcle: « Les droits de l’homme sont respectés, la liberté de la presse est totale, nous combattons la corruption et la gabegie. »

La liberté d'opinion et d'expression est généralement considérée comme une des libertés fondamentales de l'être humain.

Elle est citée à l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme comme suit :

« Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »

De même, aux articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 :« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

Important

La liberté d'expression est bien souvent la première des libertés éliminées dans les régimes totalitaires. Depuis la fin du XXe siècle, l'apparition de modes de communications de masse comme l'Internet et la difficulté des États et du droit à s'adapter à de telles évolutions techniques ont remis sur le tapis les problèmes liés

Le respect des droits de l'homme dans le monde d'aujourd'hui

La violation des droits de l'homme est l'abus de personne d'une façon qui abuse n'importe quel droit humain fondamental. C'est un terme utilisé quand un gouvernement viole le droit national ou international relatif à la protection de droits humains. Selon la Déclaration universelle des droits de l'homme, les droits humains fondamentaux sont violés quand, entre autres choses :

  • Les membres d'une certaine race, foi, ou groupe se voient nier leur reconnaissance comme une « personne ». (articles 2 & 6)

Ce qui est notre cas en Mauritanie Monsieur le général. Vous refusez de reconnaître les haratine comme étant une communauté à part entière différente de celle des arabo-berbères qui les maintiennent dans l’esclavage dans la constitution de la république « islamique ».

  • les groupes différents, raciaux ou religieux ne sont pas traités comme égaux. (article 2)

  • une personne est vendue ou utilisée comme esclave. (article 4)

Malgré l’existence de lois criminalisant l’esclavage, le général Aziz ne s’est jamais trompé dans ces discours pour parler de ce mal qui ronge la majorité silencieuse.

  • une punition cruelle, inhumaine ou dégradante est utilisée sur une personne (telle que torture ou peine de mort). (article 5)
  • les victimes d'abus se voient dénier une défense juridique efficace. (article 8)
  • les punitions sont traitées arbitrairement ou unilatéralement, sans droit à un procès juste. (article 11)
  • l'intervention arbitraire dans les vies personnelles ou privées par les agents de l'État. (article 12)
  • interdiction aux citoyens de partir ou retourner à leur pays. (article 13)
  • la liberté d'expression ou la liberté de religion est niée. (articles 18 & 19)
  • Le droit de joindre un syndicat est nié. (article 23)
  • le droit à l'éducation est nié. (article 26)

Les violations des droits humains et les abus sont en partie répertoriés par les organisations non gouvernementales . Certaines personnes pensent que les abus de droits humains sont plus courants dans les dictatures que dans les démocraties parce que la liberté d'expression et la liberté de la presse ont tendance à découvrir les abus orchestrés par l'État et à les exposer. Néanmoins, les abus de droits humains arrivent aussi dans les démocraties. Les droits de l'homme ne sont pas nécessairement des droits opposables dans tous les pays où ils sont proclamés, de sorte qu'il n'existe pas toujours de voies de recours pour les faire appliquer.

Corruption : Pour être corrompu, il faut un corrupteur en face

La corruption est la perversion ou le détournement d'un processus ou d'une interaction entre une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d'obtenir des avantages ou des prérogatives particulières ou, pour le corrompu, d'obtenir une rétribution en échange de sa bienveillance. Elle conduit en général à l'enrichissement personnel du corrompu ou à l'enrichissement de l'organisation corruptrice (groupe mafieux, entreprise, club, etc.[1]). C'est une pratique qui peut-être tenue pour illicite selon le domaine considéré (commerce, affaires, politique).

Elle peut concerner toute personne bénéficiant d'un pouvoir de décision, que ce soit une personnalité politique, un fonctionnaire, un cadre d'une entreprise privée, un médecin, un arbitre ou un sportif, un syndicaliste ou l'organisation à laquelle ils appartiennent.

On distingue la corruption active de la corruption passive. La corruption active consiste à proposer de l'argent ou un service à une personne qui détient un pouvoir en échange d'un avantage indu. La corruption passive consiste à accepter cet argent. Un exemple classique est celui d'un homme politique qui reçoit de l'argent à titre personnel ou pour son parti de la part d'une entreprise de travaux public et en retour lui attribue un marché public. L'homme politique pourrait être accusé de corruption passive : il a reçu de l'argent, alors que l'entreprise peut, elle, être accusée de corruption active. En revanche, si cet homme politique dirige une association ou une fondation d'entreprise, le versement d'argent sera considéré soit comme de la "corruption indirecte", soit comme une "participation complémentaire" par les autres. La corruption est donc subjective mais se situe toujours aux frontières du droit et de la morale.

Définition de la gabegie : Désordre dans une administration, dans une entreprise, qui a pour conséquence des dépenses exagérées, des pertes d’argent. Faute de surveillance, cette affaire est devenue une gabegie. Il y a de la gabegie dans cette administration. Il est familier.

Je vous remercie

Diko hanoune

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